jeudi 3 octobre 2019

Nos vies en mille morceaux





Auteure : Hayley Long
Genre : Jeunesse (drame)
1 ère parution (FR) : 2018
Nombres de pages : 325





Je résume :

Un accident de voiture vient bouleverser l’été d’une petite famille de « globe-trotteur » comme leur entourage les surnommes. Orphelins. Voilà comment ils se réveillent. Déphasé, le petit dernier n’a plus goût à rien et trouve refuge tour à tour chez une amie puis la cousine de sa mère. L’ainé lui, essaye tant bien que mal de lui montrer son soutient, et ne le quitte plus. Vont-ils enfin réussir à faire leur deuil et tourner la page sur ce drame ?






Analyse & opinion :

Une œuvre que j’ai vue passer sur la chaîne d’Audrey, Le souffle des mots, qui à piqué ma curiosité mais qui n’a pas sut m’emporter. Une note de quatorze pour ce one-shot.





Auteure & Plume :

Une plume adaptée aux adolescent (voir pré-ado), avec des sujets qui intéressent également sans mal ce publique, mais une intrigue qui colle mal. C’est une histoire qui se conseil difficilement car il y a peu d’action, le sujet de l’histoire est délicat et pas très joyeux, malgré les touches d’humour que tente l’autrice… De plus le suspense qui repose sur Dylan est grillé dès le résumé (en tout cas pour ma part), lorsqu’on à l’habitude de lire. C’est pourquoi c’est un ouvrage difficile à proposer, les lecteurs susceptibles d’aimer pleinement cette lecture sont plutôt restreint.

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans le style de l’auteure, c’est sa façon de gérer l’espace de ses pages blanches.  Souvent, le texte prend l’espace qu’il pourrait avoir dans la tête des lecteurs, ce qui rend la lecture fluide.






Histoire & Thèmes :

Des sujets assez lourds et dramatiques sont abordés. Le deuil est le thème principal de cette histoire. C’est donc un roman assez triste, mais qui ne m’a pour autant pas touché. J’ai eu du mal à être réceptif à leurs douleurs. Dans ma tête c’était vraiment des moments qui sonnaient faux, peut-être parce que moi je ne vie pas le deuil de cette manière. Et c’est vrai, chaque personne vie le deuil (et l’amour) de manière différente. Avec ce thème, suis celui de la reconstruction. Le lecteur va donc suivre la vie de ces deux frères pendant un an, prenant conscience de leurs évolutions respectives.

Le second thème majeur est celui de la famille, plus précisément la fraternité. Deux frères qui n’étaient jusqu’alors pas si proche que ça, qui aimaient simplement se chamailler de temps en temps mais qui savaient qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre. Face à ce drame, le plus vieux, âgé alors de quinze ans va aider son frère, de deux ans son cadet. Mettant donc sa propre existence sur pause.

Le roman aborde également l’amitié, le premier amour et enfin la musique. Effectivement, la musique revient à presque tous les chapitres. Ne dit-on pas que cette dernière adoucis les mœurs ? En tout cas, ça marche dans cet œuvre. Elle fonctionne aussi bien pour se remémorer des souvenirs que pour laisser son esprit vagabonder et stopper la souffrance pendant quelques temps. Des artistes sont cités tout le long de l’histoire, j’ai trouvé cette partie sympa et c’est l’occasion pour découvrir ou redécouvrir des groupes ou des artistes qui sortent de notre zone de confort.




« Je venais juste de comprendre quelque chose. Que la musique n’est pas juste de la musique, c’est aussi de la magie. Qui peut conjurer des émotions qu’on ignorait jusqu’à l’existence, et faire naître à la vie des sentiments que l’on pensait éteint à jamais. Un peu comme un voyage dans le temps. »






Personnages :

J’ai eu du mal à accrocher à Nos vies en mille morceaux notamment à cause des personnages. Premièrement à cause de Dylan et de son secret qui n’est pas assez masqué de la part de l’auteure.  J’ai trouvé cela dommage qu’Hayley long dissimule si peut cette partie de l’intrigue. C’est comme si elle souhaitait que ses lecteurs soient tout de suite dans la confidence ce qui est illogique puisque le roman perd pas mal de son intérêt.

En ce qui concerne le second personnage principal, Griff, âgé d’à peine treize ans et laissé sans repère, il ne trouve plus de « chez soi ». Lui qui à l’habitude d’avoir été trimballé de pays en pays et qui a toujours sût s’adapter, il se sent démunie sans ses parents. Le choc est tel qu’il va mettre des mois et des mois à accepter cette situation et ce statut d’orphelin avant d’enfin en parler.

Le reste des personnages secondaires étaient souvent similaires, l’autrice ne s’est pas trop foulée en ce qui les concernent. Mais ce sont des personnages agréables et qui reste, dans l’ensemble, cohérent.




« Cela peut être difficile de pleurer. Parfois, c’est plus dur de pleurer pour soi que pour les autres. »






Ses points faibles :
-Le secret de Dylan qui est percé à jour dès le résumé
-Peu d’action
-Des personnages qui m’ont laissé indifférente



Ses points forts :
-Le sujet de la musique qui est bien travaillé





Cible :

Comme je l’ai expliqué plus haut, c’est assez difficile de conseiller ce type de livre. C’est un roman que l’on peut lire dès quatorze voir treize ans, pour les jeunes lecteurs donc. Ce n’est pas un roman que je recommande pour les lecteurs qui lisent énormément car la trame et percé à jour rapidement, c’est donc risquer de s’ennuyer pendant sa lecture.
C’est un ouvrage qui aborde le deuil, donc pas forcément à mettre entre toutes les mains car ce n’est clairement pas un livre très joyeux. C’est plutôt un ouvrage destiné à de jeunes lecteurs qui connaissent le deuil ou qui ont décidés par eux-mêmes de lire cet ouvrage.

Image de alone, dark, and tumblr 



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