lundi 20 août 2018

Les gens





Auteur : Philipe Labro
Genre : Contemporain
1 ère parution : 2009
Nombres de pages : 414 (édition Folio)










Je résume :


Un livre qui recueille trois vies bien distinctes et pourtant, si ressemblantes… Ces trois destins qui vont finir par se croiser par on ne sait quel miracle et qui ont toutes trois le manque d’amour comme seul point commun. Pourtant, rien ne prévoyait qu’une adolescente de seize ans, qu’une parisienne au fort caractère et qu’une célébrité de la télévision ne se voient un jour réunit.



« Les gens, c'était tout le monde et c'était n'importe qui. »






Analyse & opinion :


Une lecture assez longue pour moi, deux personnages sur trois on réussit à tout de même retenir mon attention : Une note assez moyenne : Treize.







Auteur & Plume :


L’auteur est, il faut le dire, un assez "vieux monsieur", cela se ressent en grande partie dans sa plume. Une écriture que j’ai trouvée plate, avec des longueurs a n’en plus pouvoir, des détails aussi inutiles qu’ils étaient tout bonnement capables de gâcher l’action. 
Mais aussi poétique à certains moments, on ne sait pas d’où cela peut sortir mais, ces moments sont accueillis avec plaisir.










Histoire & Thèmes :


Une histoire tirée par les cheveux, réunir ces trois destins étaient un pari fou ou tout de moins, peu aisé !

On sent directement que l’histoire de l’adolescente, Maria, va être dure à lire. L’abus qu’elle a vécu vis à vis des hommes est palpable dès le début.
L’histoire de Marcus est comme un cheveu sur la soupe, elle est à la limite de gâcher les deux autres…  Mais elle apporte également de l’humour et de la dérision au livre.
Caroline elle, est une hantise pour beaucoup de femme et d’homme : Quitter sa vie passée pour vivre avec quelqu’un qu’on croit connaître puis, repartir de zéro.


Le thème principal est, comme vous l’aurez compris, le manque d’amour. Qui n’en a jamais vécu ? Cet état a tellement de facettes : Manque d’amour familiale (Maria, l’adolescente) ; le manque d’amour passionnel (Caroline, la Parisienne) et le manque de reconnaissance, plus général (Marcus, la célébrité TV). L’auteur nous prouve que l’on peut s’en remettre, prendre sa revanche et, au contraire, tout aussi bien plonger. Mais, c’est à soit même de décider, de se battre ou non, personne ne peut rien faire à part apporter du soutient. La solution : Le temps et le courage.

Beaucoup de petits thèmes et sujets gravissent tout autour du principal : L’amitié, la vie professionnelle, la différence émotionnel des gens … Des thèmes dans le style tranche de vie.









Trame & intrigue :


Aucune structure dans ce livre, mise à part au début : Chaque personnage à son chapitre dans l’ordre puis, l’auteur casse cette structure et plus les pages défiles, plus on retrouve les personnages qui se côtoient. 

L’intrigue sonne plate à cause des longueurs, l’action est également longue à démarrer à cause de toutes les descriptions placées par Labro.


« C’est parfois utile de tomber, de se ramasser la gueule puis on se relève. Quand on se relève, on voit les choses et les gens autrement. »









Personnages :


Les personnages féminins (Maria et Caroline) sont attachantes, rien à dire sur elles mais, ce n’est pas le cas pour Marcus. Je n’ai pas du tout accroché avec ce personnage masculin, peut-être faut-il être soi-même un homme qui a peur pour sa calvitie pour le comprendre un temps soit peut…

Des personnages secondaires mille fois trop clichés, qui m’ont fait lever les yeux au ciel plus d’une fois !










 The End. :


À mes yeux, ce n’est ni une belle fin ni une fin intéressante ! On a un récapitulatif de comment les personnages ont continués leur vie, autant faire un prologue…
De plus, l’avenir de Maria qui prenait un tournant intéressant fini par ne servir à rien, car c’est soit l’auteur nous en a trop montré soit pas assez : Une fin pas aboutie en somme.




« Nous ne comprenons jamais la puérilité de nos actions, à l’instant où nous en sommes les acteurs. S’il fallait, en permanence, comme ces cabinets chargés d’évaluer les performances des cadres voire des ministres, mesurer le dérisoire de nos comportements, nous ne ferions rien. Nous ne pouvons apprécier notre faiblesse qu’après avoir joué la pièce. »











Ses points faibles :


-Trop de longueurs.
-Des descriptions qui n’en finissent plus et qui gâche l’actions (déjà qu’il en est peu)
-Un personnage masculin, à mes yeux, raté
-Une fin pas aboutie







Ses points forts :


-Les personnages féminins (Maria et Caroline)
-Le sujet principal de l’histoire : le manque d’amour, abordé dans un sens assez large.









Cible :



Pas tellement un livre qu’on lit étant jeune, avant la vingtaine voire la trentaine j’ai peur que le lecteur n’ait pas assez de « bagages » pour comprendre les sentiments des différents personnages, et qu’il ne s’ennuie car l’actions n’est pas tellement présente…

Un roman pour les amoureux des contemporains, aimant les histoires simples, sans chichi avec une pointe de dérision.







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