Auteur :
Philipe Labro
Genre :
Contemporain
1
ère parution : 2009
Nombres
de pages : 414 (édition Folio)
Je résume :
Un livre qui recueille trois
vies bien distinctes et pourtant, si ressemblantes… Ces trois destins qui vont
finir par se croiser par on ne sait quel miracle et qui ont toutes trois le
manque d’amour comme seul point commun. Pourtant, rien ne prévoyait qu’une
adolescente de seize ans, qu’une parisienne au fort caractère et qu’une
célébrité de la télévision ne se voient un jour réunit.
« Les gens, c'était tout le monde et c'était n'importe qui. »
Analyse & opinion :
Une lecture assez longue pour
moi, deux personnages sur trois on réussit à tout de même retenir mon
attention : Une note assez moyenne : Treize.
Auteur &
Plume :
L’auteur est, il faut le dire,
un assez "vieux monsieur", cela se ressent en grande partie dans sa plume. Une
écriture que j’ai trouvée plate, avec des longueurs a n’en plus pouvoir, des
détails aussi inutiles qu’ils étaient tout bonnement capables de gâcher
l’action.
Mais aussi poétique à certains
moments, on ne sait pas d’où cela peut sortir mais, ces moments sont accueillis
avec plaisir.
Histoire &
Thèmes :
Une histoire tirée par les
cheveux, réunir ces trois destins étaient un pari fou ou tout de moins, peu
aisé !
On sent directement que
l’histoire de l’adolescente, Maria, va être dure à lire. L’abus qu’elle a vécu
vis à vis des hommes est palpable dès le début.
L’histoire de Marcus est comme
un cheveu sur la soupe, elle est à la limite de gâcher les deux autres… Mais elle apporte également de l’humour et de
la dérision au livre.
Caroline elle, est une hantise
pour beaucoup de femme et d’homme : Quitter sa vie passée pour vivre avec
quelqu’un qu’on croit connaître puis, repartir de zéro.
Le thème principal est, comme
vous l’aurez compris, le manque d’amour. Qui n’en a jamais vécu ? Cet état
a tellement de facettes : Manque d’amour familiale (Maria,
l’adolescente) ; le manque d’amour passionnel (Caroline, la Parisienne) et
le manque de reconnaissance, plus général (Marcus, la célébrité TV). L’auteur
nous prouve que l’on peut s’en remettre, prendre sa revanche et, au contraire,
tout aussi bien plonger. Mais, c’est à soit même de décider, de se battre ou
non, personne ne peut rien faire à part apporter du soutient. La
solution : Le temps et le courage.
Beaucoup de petits thèmes et
sujets gravissent tout autour du principal : L’amitié, la vie
professionnelle, la différence émotionnel des gens … Des thèmes dans le style
tranche de vie.
Trame &
intrigue :
Aucune structure dans ce
livre, mise à part au début : Chaque personnage à son chapitre dans
l’ordre puis, l’auteur casse cette structure et plus les pages défiles, plus on
retrouve les personnages qui se côtoient.
L’intrigue sonne plate à
cause des longueurs, l’action est également longue à démarrer à cause de toutes
les descriptions placées par Labro.
« C’est parfois utile de tomber, de se ramasser la gueule puis on se relève. Quand on se relève, on voit les choses et les gens autrement. »
Personnages :
Les personnages féminins (Maria et Caroline) sont attachantes, rien à dire sur elles mais, ce n’est
pas le cas pour Marcus. Je n’ai pas du tout accroché avec ce personnage
masculin, peut-être faut-il être soi-même un homme qui a peur pour sa calvitie
pour le comprendre un temps soit peut…
Des personnages secondaires
mille fois trop clichés, qui m’ont fait lever les yeux au ciel plus d’une
fois !
The End. :
À mes yeux, ce n’est ni une
belle fin ni une fin intéressante ! On a un récapitulatif de comment les
personnages ont continués leur vie, autant faire un prologue…
De plus, l’avenir de Maria qui
prenait un tournant intéressant fini par ne servir à rien, car c’est soit
l’auteur nous en a trop montré soit pas assez : Une fin pas aboutie en
somme.
« Nous ne comprenons jamais la puérilité de nos actions, à l’instant où nous en sommes les acteurs. S’il fallait, en permanence, comme ces cabinets chargés d’évaluer les performances des cadres voire des ministres, mesurer le dérisoire de nos comportements, nous ne ferions rien. Nous ne pouvons apprécier notre faiblesse qu’après avoir joué la pièce. »
Ses points faibles :
-Trop
de longueurs.
-Des
descriptions qui n’en finissent plus et qui gâche l’actions (déjà qu’il en est
peu)
-Un
personnage masculin, à mes yeux, raté
-Une
fin pas aboutie
Ses points forts :
-Les personnages
féminins (Maria et Caroline)
-Le
sujet principal de l’histoire : le manque d’amour, abordé dans un sens
assez large.
Cible :
Pas tellement un livre qu’on
lit étant jeune, avant la vingtaine voire la trentaine j’ai peur que le lecteur
n’ait pas assez de « bagages » pour comprendre les sentiments des
différents personnages, et qu’il ne s’ennuie car l’actions n’est pas tellement
présente…
Un roman pour les amoureux des
contemporains, aimant les histoires simples, sans chichi avec une pointe de
dérision.
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