mardi 11 juillet 2017

La ligne verte




Auteur : Stephen King
Genre : Fantastique (Drame)
1er parution (Fr) : 1996
Nombres de pages : 509 (édition J’ai lu)






Je résume :

Paul Edgecombe est un ancien chef pénitencier et il décide d'écrire ses mémoires. Il revient sur plusieurs affaires de la même année (1932) notamment celle de John Caffey, condamné pour le meurtre et le viol de deux jumelles.



« Il avait dû se dire « Ça ira, c'est pas des tueurs » Et puis peut-être qu'il avait pensé à Miss-cent-mille-volts et qu'il en avait conclu que des tueurs on l'était. Pour ma part, j'en avais occis 77, plus qu'aucun de ceux que j'avais assis sur la chaise n'en avais eu à son palmarès. »





Analyse & opinion :

J'ai mis la note de dix-huit pour ce One-Shot, un véritable coup de cœur.





Auteur & Plume :

Stephan king nous entraîne dans un monde sombre de prisonniers condamnés à mort et de leurs gardiens de prison.Il nous fait passer par toutes les émotions possibles : L'amusement, la haine, l'incompréhension, la frustration, un vrai bon roman en somme.








Trame & intrigue :

On est sur une structure de texte assez complexe : Un jonglage incessant entre présent et passé. Puisque nous observons Paul écrire ses mémoires alors qu’il est déjà placé en maison de retraite, vous imaginez donc son âge avancé comparé à l’histoire principal du livre… Le King nous fait donc passer du présent (maison de retraite) au passé (prison) bien trop souvent en tout cas à mon goût…

Pour le coup, entre ce fameux jonglage de présent et passé, certains passages se répètes. Étant donné que ce One-Shot à simplement regroupé une série de romans-feuilletons ; nous avons donc le droit à un résumé à chaque chapitre...

Des situations pour le moins inattendues et coquasses et des détails qui ont réellement leurs places.



« Une nuit ou mon désir était comme un feu qui me rongeait le cœur et la tête, bon d'accord les couilles aussi, je lui ai écrit une lettre qui n'en finissait plus. Une lettre dans laquelle je lui disais tout, sans jamais relire ce que je venais d'écrire, de peur d'avoir peur de continuer. »








Personnages :

Les personnages sont très attachants, notamment les deux personnages principaux : Paul et John. Et lorsque les personnages ne sont pas attachants, on les déteste tout aussi facilement.


J’aurais simplement aimée en connaître un peu plus sur nos différents personnages principaux notamment dans leur passé, le « avant » de cette affaire en quelque sorte.









The End. :

Je pense sérieusement que personne ne peut ressortir indemne de cette lecture, les lecteurs se prennent une claque d'émotions qui nous fait tous réfléchir.

Une fin déchirante, à laquelle on s’y attend mais, qui nous laisse conserver un peu d’espoir, tout de même…




« La mort attend chacun de nous, il n'y a pas d'exception je le sais. Mais parfois, ô dieu que la ligne verte est longue ! »







Ses points faibles :

-Le retour incessant entre la vie d'aujourd'hui de Paul à ses souvenirs qui me perdais parfois
-Certaines pages se répètes car ce One-Shot est à la base un « roman-feuilleton » il faut donc bien s’attendre à un résumé à chaque chapitre (enfin, un copié-collé).
-J'aurais aimée connaître l'histoire de John Caffey avant son arrivé dans la prison.




Ses points forts :

-Les émotions qu'a pu nous procurer Stephen King alors qu'il traite un sujet plutôt délicat.
-Des personnages bien travaillés
-L'immersion total que nous fait vivre l'auteur dans ce monde, que je pense, inconnu pour beaucoup de lecteur.
-Tout ne ce fini pas « bien » et ce n'est pas plus mal même si King nous laisse sur une certaine frustration.







Adaptation :


Le film sort en 1999, il est réalisé par Frank Darabont : : Ce dernier a notamment travaillé sur les évadés (film tiré d’une nouvelle du King également) mais aussi, sur la première saison de la série The Walking Dead. Un réalisateur qui a donc un univers près du fantastique et de l’horreur.

Le film sorti sous le même nom que le roman (The Green Mille/ La LigneVerteest très beau et suit parfaitement le roman à quelques détails près. Ceux qui n’ont pas l'énergie de se lancer dans le livre peuvent parfaitement visionner le film mais, il dure tout de même trois heures.









Cible :


C'est un « classique » à mes yeux qui se doit d'être lut (ou au moins visionné ;) )malgré que ce soit une petite brique. Je ne conseille pas avant l'âge de quinze ans toute fois, ni aux « âmes sensibles » ; c'est un univers sombre et un livre qui pourrait faire pleurer facilement.

Fiche Babelio

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