Auteur : Patrick Cauvin
Genre :
Romance
1 ère parution
(FR) : 1977
Nombres de
pages : 221
(Édition : Le livre de poche)
Je résume :
Daniel, voyou sur les bords et
surtout, issue de banlieue, va rencontrer Lauren, un brin rêveuse, provenant de
la petite bourgeoisie. En quelques secondes, les regards s’attirent, les gamins
se jaugent, se font rire puis, finalement, c’est le coup de foudre, là au
milieu d’une station thermale. D’abord c’est la panique, du haut de leurs onze
ans ils vont tout faire pour se plaire, puis tout faire pour rester ensemble.
« Elle
sent le savons, toujours, et jamais je n’oublierai cette odeur, quelque soit le
mec que je devienne. »
Analyse & opinion :
Un livre très connu, n’est-ce
pas ? Il me fait l’effet d’avoir mangée un paquet de bonbon Haribo… J’ai
adorée ma lecture à la guimauve, une belle note sucrée de seize (bon OK,
j’arrête les mots fleurs bleues, sinon vous allez plus me reconnaître…)
Auteur &
Plume :
Personnellement, je n’ai pas
adhéré à la plume, trop familière ? Pour ne pas dire campagnarde … (Mon
dieu, ça se dit en littérature ?) L’auteur passe vraiment du coq à l’âne dans
ses textes, je ne sais pas si c’était l’effet recherché, puisqu’il se met à la
place d’enfants ou si c’est son écriture mais, ce n’est pas toujours facile à
suivre lorsque l’on repose le livre.
Néanmoins, il a très bien réussi
à se mettre à la place d’enfants surdoués, et alors qu’il n’y a pas de prénom
au commencement des chapitres, on reconnaît toujours immédiatement le
personnage qui parle.
Les chapitres ont un point de
vu alternés, de ce fait, on ne s’ennuie pas et on ressent tour à tour ce que
Lauren puis Daniel éprouve chacun de leur côté..
Histoire &
Thèmes :
Le thème principal est
évidement la romance, mais pas n’importe laquelle : On aborde entre ces
quelques pages, un amour d’été, un amour de jeunesse : Le premier amour
même ! Que c’est rafraîchissant, je suis loin d’être fan de la romance
mais celle-ci m’a fait rêver.
Second thème : La
différence de classe sociale. Elle, issue d’une famille bourgeoise, lui vient
de banlieue. Forcément, l’écart est palpable mais, loin de leur mettre des bâtons
dans les roues même s’ils en parlent très souvent. Ils sont issus de deux
milieux différents pourtant, ils vivent dans un seul et même monde : le
leur.
On aborde aussi le sujet des
élèves surdouée et sortant des « normes » de manière plus général. On
partage leurs mises à l’écarts, leurs peurs surtout, sans oublier leurs rêves
et leurs visions du futur.
Et enfin, le cinéma & la
littérature. Grands thèmes de fond, représentés respectivement par le
personnage masculin et par le personnage féminin. Ils en ont de la culture ces
gamins !
« Daniel,
Daniel, qu’est-ce que je vais t’offrir pour que tes yeux brillent, pour que tu
m’embrasses, pour que tes lèvres chaudes et fraîches à la fois…
Excitée la
Lauren…
L’Alsace et
la Lauren. Celui-là, je le replacerai.
Je lui
achèterais l’univers pour m’y mettre dedans. Daniel, je t’offre des étoiles,
une poignée de planètes ; garçon ! Une galaxie, une !!
Et si je
lui tricotais des chaussettes, cela ferait un joli cadeau, tout bien réfléchi.
Des chaussettes et la Voie lactée. »
Trame &
intrigue :
J’avoue avoir eu du mal à me
mettre dedans, il m’a fallu à peu près trois chapitre (la rencontre) pour me
mettre vraiment dedans. Je l’ai laissée traîner des mois, avant d’y arriver.
Mais ensuite, je n’ai pas pu le lâcher. Cette histoire est devenue tellement
adorable, j’étais incapable de faire autre chose que lire.
Ce qui m’a également beaucoup
dérangée c’est qu’en à peine cinq minutes, ça y est ils étaient déjà fous
amoureux !
L’histoire n’a pas de coup de mou,
suspense et rebondissement sont bel et bien au rendez-vous. Ces deux collégiens
nous font vivre une aventure insoupçonnée mais, aussi un sacré bon en arrière
puisque ce livre date de 1977, tout de même.
Alors oui, c’était beaucoup moins évidents pour se parler, pour se filer
des rencards… Ni e-mail, ni sms, ni Skype, c’est le genre de lecture qui doit
faire tout drôle pour les jeunes d’aujourd’hui. (Bim, je viens de me reprendre
un coup de vieux en disant ça, faut vraiment que je fasse attention...)
Personnages :
Des personnages hauts en
couleurs, différents part leurs milieux et pourtant, similaires sur de nombreux
points… Ils respirent la passion dévorante du premier amour (musique de
fond : violon SVP) et bordel, c’est fou ce que ça fait du bien de voir
tant d’innocence et d’espoir.
Les personnages secondaires
sont quant- à eux, pas mal clichés. Mais, l’auteur nous fait facilement passer
outre avec beaucoup d’humour !
The End. :
Aaaah ! J’ai tellement
hâte de lire le second roman ! Pythagore, je t’adore ! L’auteur
a abandonné ses personnages dans une fin ouverte, dramatique mais,
splendide ! Et on se demande mainte fois comment tout ça va se terminer,
une fois qu’on repose ce livre, on finit émue mais également tellement frustré…
Ses points faibles :
-La
plume de l’auteur, qui m’a semblé trop rustique.
-On
passe d’un sujet à un autre dans les textes.
-Le
« coup de foudre » arrive vraiment trop vite.
Ses points forts :
-Une
romance d’enfants, hyper cute.
-Des personnages
avec de fortes personnalités.
-Les
points de vus alternés, de plus on repère aisément quel personnage parle.
-Cauvin
à sût se mettre à la place d’enfants surdoués.
-Il à
une plume pas mal humoristique, qui fait sourire facilement.
-Un
vrai bon cocktail de suspense, de rebondissements, mais aussi d’amour et
d’aventure.
Adaptation :
Adapté au cinéma par le réalisateur George Roy Hill en 1979 sous le nom suivant : I love you, je t’aime, en France ou de son nom d’origine : A little romance
Cible :
Pas forcément un roman de la
littérature jeunesse, d’ailleurs pas la peine de se presser pour le lire :
Trop tôt, le lecteur ne comprendra pas tout. Par contre, c’est un livre parfait
pour des relectures ! En effet, le lecteur peut le lire à plusieurs
périodes de sa vie : Autant au collège que plus tard dans sa vie d’adulte
(histoire de se remémorer tous les bons ; enfin pas mal de mauvais quand
même, hein ; souvenirs de son premier amour personnel.)
Si vous cherchez une romance
toute mignonne afin de rêver et de se plonger dans la nostalgie (autant
sentimentale qu’au niveau de l’époque…), lancez-vous, et sans attendre.
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