Auteur : Darren Shan
Genre : Jeunesse/ Fantastique (Zombies)
1 ère parution
(FR) : 2014
Nombres de
pages : 218
Je résume :
B est élève dans un collège
Londonien, zone avec sa bande de « potes » dans la ville et essuie
une vie tumultueuse entre la violence de son père et de ses valeurs racistes
qu’il tente de lui inculquer.
Alors que les informations
montrent clairement une invasion de zombies en Islande, personne n’y croit
vraiment… Jusqu’à ce que le symptôme embrasse Londres.
Sa survie et celles de ses
camardes sont en jeu, pourtant B choisi ce moment pour se remettre en
question : Et si les monstres ne sont pas ceux que l’on croit ?
"Ne faite confiance à personne. Remettez toujours en question ce qu'on vous dit. Ne croyez pas les mensonges qu'on vous assène, même s'ils viennent de vos professeurs ou de vos parents. Au bout du compte, c'est vous qui devez discerner ce qui est bien de ce qui est mal."Burke~
Analyse & opinion :
Un livre qui me laisse
clairement dubitatif aux yeux de la cible visé, personnellement je ne sais pas
si je laisserais un ado lire cela… Pour ma part, je n’ai pas du tout apprécié
ma lecture : Une note de neuf.
Auteur, Plume &
Illustrations :
Une écriture crue et vulgaire,
le genre apprécié par les adolescents, mais pas forcément bon à leurs servirent
… ?
Darren Shan est un auteur plutôt
tourné vers le fantastique et le Young Adult généralement, il est également
connu pour sa saga « l’assistant du vampire ».
Les illustrations nous
viennent de Warren Pleece, elles rajoutent actions et dynamisme à l’histoire,
qui n’apparaît qu’à la moitié du tome. Elles sont placées environs tous les
deux chapitres et se confondent totalement aux styles d’écriture.
Histoire &
Thèmes :
Darren tape fort avec deux
thèmes principaux sur trois plutôt sensible… En effet, pour un roman jeunesse
l’auteur s’attaque à des thèmes, par choix et pour les sensibilisés, plutôt
délicat à aborder :
Le sujet fondamental est
évidement le racisme. Son père est « un raciste déclaré et fière de
l’être ». Seulement, ce n’est pas le seul personnage qui rentre dans son
opinion, ça fait beaucoup à encaisser surtout pour un tel publique assez
influençable, il faut le dire ! Le sujet est délicat, et abordé très
maladroitement à mes yeux. L’auteur révèle dans le Postface qu’il laisse le
choix à ses lecteurs de choisir ce qui est bien et mal. Pourtant, avec un tel
sujet, il n’y a pas de choix à laisser de toute évidence, c’est un
comble ! Il laisse sous-entendre que le protagoniste ne suit pas seulement
l’influence de son père seulement pour faire plaisir mais peut-être parce qu’il
est comme ça. À quoi joue l’auteur ? C’est ça qu’on veut inculquer aux
adolescents ? Je pense bien qu’il ne souhaitait pas faire
« mal » mais, les ados cherchaient seulement un livre de zombies, je
suis sûr qu’ils n’ont même pas lu la quatrième de couverture, et pour au final
se retrouver avec une histoire qui parle les trois quarts du temps d’un beauf
et son gosse qui sont racistes (et pas que), c’est un peu gonflé.
Second sujet, tout aussi
délicat… La violence conjugale. Cet homme, qui n’est autre que le père de B, en
plus d’être un pauvre type fermé d’esprit, n’aime pas qu’on le contrarie. On
assiste à plusieurs reprises à des scènes de violence assez détaillés, dirigés
vers B et sa propre mère. Là encore, l’auteur tente de sensibiliser les jeunes
à un sujet réel, il utilise le fantastique pour cela (les zombies), pour leurs
faire prendre conscience du quotidien de certaines familles… Ici, le sujet est
beaucoup plus clair, on est complètement immergé et on comprend que ce n’est
pas normal, le lecteur ne peut pas avoir de doute là-dessus !
Et enfin, le sujet final, les
zombies ! L’action tarde à venir, il faut attendre la moitié du livre
avant de plonger dans l’univers apocalypse. Quelques détails changent de ce que
l’ont à « l’habitude » de voir, Darren tente d’innover quelques peut.
Trame &
intrigue :
Un livre en quatre
parties : La préface, le romane en lui-même, le postface et les questions
posées à l’auteur & à l’illustrateur.
Le « avant » est
présent pour intriguer les lecteurs, en effet cette partie fait le job et
retient l’attention !
On est avant tout dans un
premier tome qui, je suppose, sert de base pour les prochains tomes :
Darren Shan présente les personnages, pose les thèmes fondamentaux de la saga,
puis encore plus tard fait entrer l’action.
Le postface à son importance,
on comprend mieux ce que cherche à partager l’auteur, et on comprend qu’il a
été maladroit plus d’une fois dans son texte … Il intrigue également le lecteur
afin de le pousser à lire le second tome.
Personnages :
Des personnages absolument pas
attachants, et c’est voulu par l’auteur lui-même. Autant les principaux (B
& son père) que les secondaires, à part me faire pitiés, c’est les seules
émotions qu’on sût susciter les personnages de Zom-B chez moi…
B, est un personnage principal
puéril et malsain. Perdu dans les idéaux de son père, les pleures de sa mère
(on n’a pas une très belle image de la femme dans ce livre, je vous l’assure…)
et sa personnalité pour le moins inexistante, cet enfant dont on ne sait pas
l’âge, n’a peur de rien mais pourtant, à de grande faiblesse autant
psychologique que physique…
"Le
problème, quand on joue un rôle, c'est qu'il est parfois difficile de dire où
s'arrête la comédie et, où notre vraie nature prend le relaye."B~
The End. :
On voit clairement que
l’auteur souhaite redresser le niveau de son premier tome avec la fin de
celui-ci. Il nous place rebondissements sur rebondissements, informations sur
informations… Pourtant ça n’a pas suffi à mes yeux pour oublier les grossière
erreurs du roman.
Darren a donc souhaité garder
secret certains détails, on ne saura pas pourquoi dans ce tome si, c’est
dommage mais, c’est loin de me pousser à lire le deuxième tome, je préfère
encore rester dans l’ignorance !
Ses points faibles :
-Le
thème du racisme abordé bien trop maladroitement.
-L’action,
ainsi que les zombies, arrivent bien tard dans le tome
-Des
personnages loin d’être attachant, plutôt détestables en fait.
-Une
fin que je n’ai pas apprécié et trouvée illogique.
Ses points forts :
-Il à
néanmoins bien traité (pour le moment) le sujet de la violence dans les foyers…
-L’auteur
innove quelques peut au niveau des zombies.
-Les
illustrations donne un peu plus de peps’ et d’action au roman.
Cible :
Une
cible qui se veut jeune : entre treize ans et la vingtaine, globalement.
Cependant, ce sont des mots vulgaires et crus qu’on retrouve ici, sans oublier
des thèmes risqués abordé mais, pas toujours de la bonne manière… Il faut
prendre un certain recule que le jeune public n’a pas toujours.
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