Auteur : Albert Camus
Genre : Théâtre (Drame/ Romance)
1 er parution : 1967
Nombres de
pages : 150 (édition
Folio)
4e de couverture :
"Ne pleurez pas. Non,
non, ne pleurez pas ! Vous voyez bien que c'est le jour de la justification.
Quelque chose s'élève à cette heure qui est notre témoignage à nous autres
révoltés : Yanek n'est plus un meurtrier. Un bruit terrible ! Il a suffi d'un
bruit terrible et le voilà retourné à la joie de l'enfance."
« Où trouverais-je la force d'aimer ? Il me reste au moins
celle de haïr. Cela vaut mieux que de ne rien ressentir. »
Analyse & opinion :
Une pièce de théâtre en cinq
actes que j'avais lue cinq ans au-paravent, et qui à sût aujourd'hui m'occuper
lors d'une de mes insomnies. Je lui ai attribuée la note de quinze.
Auteur &
Plume :
En effet, c'est une œuvre que
j'avais lus en classe, au lycée plus exactement. Et je me souviens qu'elle
m'avait déjà agréablement surprise par le passé, de toute manière en relatant
des thèmes aussi forts que la justice et la romance avec une telle passion, je
ne pouvais qu'apprécier.
Je ne suis pas forcément fan
des pièces de théâtre, je préfère autant les jouer ou les regarder, les lires
c'est assez spécial, je trouve, pas dans le mauvais sens tout fois.
Personnellement, je me suis imaginée cette pièce de théâtre comme si j'aurais
pu la voir à travail un écran, pas comme on peut imaginer les éventrements d'un
livre.
Bon, je ne crois pas devoir
présenter cette œuvre, c'est l'une des pièces de théâtre les plus connues dans
la littérature française. Et si vous ne l'avez pas lu pendant votre scolarité
eh bien... Foncez acheter un exemplaire sans plus tarder ?
Je vais me contenter de la
critiquer dans les grandes lignes cependant, pour une fois je m’abstiens de
l’analyser (l'ayant fait comme je l'ai dit, quelques années plutôt, sûrement
comme vous d'ailleurs.)
« J'ai compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer
l'injustice. Il fallait donner sa vie pour la combattre. Maintenant je suis
heureux. »
Histoire &
Thèmes :
Ce que j'ai appréciée dans
cette œuvre de Camus, c'est la force et la passion qu'il a sût transmettre à
ses dialogues. Car dans un roman, on peut transmettre les émotions et les
sentiments avec des paragraphes, des descriptifs. Ici, rien, il n'y a que les
dialogues et quelques annotations par-ci par-là. Et c'est très fort, j'ai
ressentie la détresse et la peur des personnages mais aussi la haine, l'amour,
la fraternité, l'entraide ect... Comme si j'étais au premier rang de la scène.
On y parle de révolution,
d'engagement, de mort... Ce n'est pas forcément une pièce très joyeuse, c'est
certain, mais c'est peut-être aussi ce qui fait sa beauté.
Malgré le coté historique que
j'ai tendance à fuir, voire carrément à détester, dans Les Justes, j'y
ai seulement fait abstraction. Pas tant
besoin de se focaliser sur le conflit réel qui a existé, pas besoin de se
focaliser non plus sur le fait que ça se passe en Russie... Juste vivez
l'histoire comme vous l'entendez. Elle est de toute manière plus ou moins
intemporel, puisque (j'ai peine à l'écrire...) les attentats ne cesseront
jamais vraiment, n'est-il pas ? Malheureusement, l'être humain et fait
pour ça, se battre pour ses idées qui ne sont toutefois pas toujours bonnes. Le
monde de paix n'est donc pas pour toute suite....
The End. :
Cependant,
je ne me suis pas vue adresser une note plus haute que quinze car, au début de
l'histoire, je me suis sentie perdue. N'aillant pas l'habitude du genre
théâtre, je pense que c'est beaucoup à cause de ça. Le lecteur doit digérer
beaucoup de noms et prénoms lors des premières pages, et tout ça sans la
moindre présentation des personnages ni même de description physique. J'avoue
que ça m'a pas mal perturbée et dérangée tout du long. Évidemment, ce texte est
fait pour être joué, c'est donc normal qu'il n'y en est pas mais, pour les
lecteur habitués aux romans, c'est assez délicat de ne pas se focaliser dessus.
Voilà,
aujourd'hui je m'arrête là. Je pense que vous pouvez trouver une analyse de ce
texte bien plus correcte que si je ne l'avais fait Comme c'est un genre que je
lis vraiment, vraiment très peux, je ne préfère pas prendre de risque.
"Tais-toi.
Mon cœur ne me parle que de toi. Mais tout à l'heure, je ne devrais pas
trembler."
Ses points faibles :
-Trop
de noms et prénoms d'un coup
-Absence
de présentation et de description physique.
Ses points forts :
-L'auteur
nous transmet les émotions, les sentiments et la passion elle-même à la seule
force de ses dialogues.
-Des
personnages hauts en couleurs malgré la description inexistante.
-Un
sujet fort, sensible même, abordé.
Cible :
Tout le monde. C'est un
classique de la littérature française, personne ne dira le contraire. Et,
vraiment, je vous conseille de le lire, même si vous y avez échappé lors de
votre scolarité. L'émotion que dégage cette pièce, plaquée sur le papier, est
incroyable. Au pire vous risquez
quoi ? De perdre quoi, deux heures de votre vie ? Lancez-vous, même
si le théâtre ce n'est pas votre genre, même si vous le trouvez vieux jeux,
même si vous avez peur de ne pas comprendre certain mot (ça n'arrivera pas qui
plus est).
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