YesAgainOneMorePage: Nous sommes tous féministes

Auteure : Chimamanda Ngozi Adichie

Genre : Essai (féminisme)

1 ère parution (FR ): 2015

Nombres de pages : 87

Je résume :

Chimamanda raconte avec justesse et humour la différence des genres, soulève des problèmes et des vérités que toute la société ignore, intentionnellement ou non… Elle nous raconte à quel point le Nigeria est également un pays où il ne fait pas bon d’être une femme qui s’assume et qui a de l’ambition… Suivit d’un court texte « les marieuses ».

"Les hommes et les femmes sont différents. Nous n'avons ni les mêmes hormones, ni les mêmes capacité biologiques -les femmes peuvent avoir des enfants, les hommes non. Les hommes sécrètent de la testostérone et sont en général plus fort physiquement que les femmes. Il y a un peu plus de femmes que d'hommes dans le monde - elles constituent cinquante-deux pour cent de la population mondiale -, pourtant les hommes occupent la plupart des postes importants ou prestigieux."

Analyse & opinion :

Un petit livre qui se lit à la vitesse de l’éclaire, mais pour un livre « féministe » qui fait autant de bruit, j’avoue que je m’attendais à un texte un peu plus remuant quand même… Une note de quinze pour moi.

Auteure & Plume :

Une auteure pas encore très populaire mais, qui a clairement des choses à raconter ! Une culture nigérienne, la différence d’un peuple à l’autre mais aussi d’une femme à un homme…

Elle aborde des thèmes sans aucune volonté de vengeance ni même l’idée de dénoncé mais simplement pour en parler. Pour informer et pour ouvrir les esprits. Il n’y aucune rage dans sa plume, juste le besoin d’en parler et c’est ce qui fait le charme de ce livre bien que trop court.

Une écriture qui va droit au but, juste et humoristique. Des anecdotes toujours appréciables et des vérités qui sont tristes à lire.

Histoire & Thèmes :

Ce petit roman contient un essai et une nouvelle ; l’un met l’accent sur le féministe, tandis que l’autre explique un mariage plus ou moins arrangé. Toujours sur un fond de coutumes et de cultures Nigérienne.

Le problème de ce livre c’est qui l’ouvre la porte sur des idées sans les terminer. Dans les deux textes j’ai relevé ce même défaut : le livre n’est simplement pas terminé ! D’une part, le premier essai n’est pas assez approfondi, évidement l’auteure nous donne des exemples qu’elle a vécu et c’est pour ça que c’était aussi intéressant : c’est du vécu, dans une culture différente de la nôtre où la différence de genre est encore plus palpable ! Mais il me manque du contenu sincèrement, je suis resté sur ma faim...

Quant à la nouvelle, Chimamanda termine son livre sur une trop grande ouverture pour laisser ses lecteurs sur cette fin.