Auteur : Lauren Olivier
Genre : Young-Adult (Dystopie/Romance)
1 ère parution (FR): 2011
Nombres de pages : 452 (édition le Livre de Poche)
Je résume :
Bienvenu dans un monde où l’amour,
et les sentiments en règle générale sont interdit. Considéré même, comme une
maladie. Les citoyens sont donc confrontés à une opération du cerveau, le protocole,
lors de leurs dix-huit ans, qu’ils attendent d’ailleurs avec impatience.
Vous allez suivre une jeune
fille de dix-sept ans, à quelques mois de son opération. Lors de son interrogatoire,
en vu de suivre se fameux protocole, elle fait une rencontre qui va bouleverser
sa vie, sa façon de penser et son avenir.
« Je t’aime. Souviens toi. Ils ne peuvent pas nous enlever ça. »
Analyse & opinion :
J’arrive après la guerre, une fois n’est pas
coutume, j’ai attendue que la saga cesse de faire du bruit avant de me lancer.
Une lecture plaisante mais loin d’être surprenante et rebondissante :
une note de quinze.
Auteur &
Plume :
Une plume très descriptive (trop à mon goût mais ce
désagrément est à titre personnel), avec des chapitres beaucoup trop longs. En
dehors de cela, c’est agréable de lire cet auteur.
Histoire &
Thèmes :
On est face à un
monde dont on ne connait pas vraiment la période, on sait seulement que l’histoire
se déroule bien après nous. Ce que j’ai trouvé particulièrement plaisant est l’évocation
d’œuvres et de classiques, de romans comme de poésies. C’est un certain plus,
surtout dans un roman « destiné » à la jeunesse.
Le lecteur suit
un amour interdit, dans un style Roméo et Juliette 2.0 si j’ose dire. Un
premier amour dans un monde où l’amour est une maladie, pire que cela, un
sentiment interdit. Qu’il soit conjugal où familial. En effet, dans cette dystopie
on tombe dans un monde presque de robots sans émotions
Trame &
intrigue :
Je m’attendais à
un livre remplit d’action, or c’est un récit qui est plus tourné vers la description
(comme je l’ai énoncé plus haut), j’ai trouvé cela un peu dommage pour le coup…
Néanmoins l’intrigue
reste dans le domaine du génie, on a du mal à imaginer un monde pareil et
pourtant... On ne peut pas prévoir l’avenir, n’est-ce pas ? Une société
réglementée, surveillée et cela ne dérange personne ! Enfin, ça c’est ce
que l’on peut penser lors des premières pages.
Personnages :
Le personnage
principal féminin à été pour ma part très difficile à suivre durant le début de
l’histoire. Agaçante au plus au point, Lena ne connaissait rien à la vie, souhaitait
seulement la normalité et ce à tout prix, pensant que cela la rendrait heureuse
alors qu’elle se rend compte de l’exemple contraire : sa tante Carole.
Elle pense même que c’est un syndrome (l’amour) qui a atteint sa famille
puisque sa mère et sa sœur -Rachel- ont été touchées. Si l’une a était soignée,
ce n’est pas la même chose pour l’autre…
Mais le
personnage de Lena évolue, dès lors qu’elle découvre la vraie vie, qu’elle a d’ailleurs
effleurée avec sa mère, mais les souvenirs étaient trop flous. Le déclic apparaît
également lorsqu’elle se rend compte que la société dans laquelle elle vie lui
ment -à elle mais également aux autres citoyens.
Le personne secondaire
de Gracie est également très intéressant. Pas très exploité, j’espère qu’elle
aura plus de place dans les prochains tomes.
« Tant de choses deviennent belles quand on sait les regarder »
The End. :
Un livre dont les cent dernières pages étaient,
pour ma part, courus d’avance. Cependant c’est une fin qui a le pouvoir de
tenir ses lecteurs en haleine à défaut de les surprendre.
Ses points faibles :
-Une plume trop descriptive
-Des chapitres beaucoup trop longs
-Trop peu d’actions à mon goût
Ses points forts :
-L’intrigue très intéressante
-L’évolution du personnage principale féminin
Cible :
Un livre destiné à la « jeunesse » mais
qui peut très bien intéresser un public Young Adulte et les fans de dystopie. C’est
également un bon livre pour commencer à lire des dystopies.
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