vendredi 15 mars 2019

La Maison de la Nuit (T1), Marquée




Auteures : P.C. Cast & Kristn Cast (: mère et fille Cast)
Genre : Young-Adult (fantastique : vampire/ School-life/ romance) 
1 ère parution (FR) : 2010
Nombres de pages : 307 (édition Poket Jeunesse)





Je résume :

Zoey est malade depuis quelques jours lorsqu’elle reçoit, en pleine journée de cours, la « marque ». C’est officiel, elle est marquée, destinée à devenir un vampire, seulement si son corps le supporte toute fois…
Elle commence sa nouvelle vie dans la Maison de la Nuit, se trouve très vite des amis mais également des ennemis. Une nouvelle vie où elle devra tirer un trait sur ses liens du passé et se voir changer aussi bien physiquement que mentalement. Cette adolescente de seize ans à peine en sera-t-elle capable ?


« L’obscurité n’est pas toujours synonyme de mal, tout comme la lumière n’apporte pas toujours le bien. »



Analyse & opinion :

Un premier tome d’une saga dont j’entends parler partout et depuis dès années. L’envie de fantastique m’a poussé à choisir ce livre dans ma PAL, malheureusement j’en suis assez déçu : une note de douze pour ce tome un.  



Auteures & Plume :

Mère et fille Cast ont rédigées ensemble la saga la Maison de la Nuit, deux écritures, deux façons de penser, c’est loin d’être facile à gérer et à emboîter… J’ai trouvé la plume inintéressante, bien « qu’adaptée » aux préados, lire ce livre passé les dix-sept ans, il y a de forte chance de s’ennuyer avec cette écriture maigre en vocabulaire.




Histoire & Thèmes :

La Maison de la Nuit est une saga school-life que je peux décrire sans la moindre culpabilité comme banale, inintéressante, superficiel et au sommet du cliché.

On voit pourtant que les auteures ont fait quelques efforts notamment pour la transformation : devenir vampire ce n’est pas une décision, dans ce livre on la subit : la marque est déposée sur les personnes et c’est à eux de s’adapter.
Des efforts aussi dans les thèmes secondaires, mère et fille Cast intègrent discrètement de la culture comme la poésie, le théâtre où même l’histoire. Ce sont des bonnes références, seulement elles sont presque aussitôt effacées par les thèmes principaux :

A savoir la romance, la compétition, l’amitié mais aussi les conflits. Des thèmes qui rendent ce livre au final superficiel alors que les autrices ont du potentiel, elles ne favorisent pas les bons côtés à mettre en avant, elles ont préférées mettre en avant les banalités qu’occupe la majorité des school-life, dommage. C’est comme si elles souhaitaient introduire des éléments susceptibles de plaire ou de capturer l’attention des jeunes comme la drogue, l’alcool, le sexe, les conflits ou la vulgarité tout cela au détriment de la profondeur inexistante de l’histoire.

Des élément qui effacent même le genre principal de Marquée, on ne sait rien sur le monde des vampires, on ne sait que des petits détails (la transformation, l’alimentation, quelques rituels…).  Le lecteur manque donc clairement d’information de ce côté.





Personnages :

Encore une fois, bienvenus à cliché-land. Autant au niveau du personnage principale que pour les personnages secondaires !

Zoey, notre personnage principale féminin est le genre de fille peu sûr d’elle, qui préfère s’effacer et pourtant, elle veut évidement changer le monde, de plus elle garde une grande colère en elle, qui explose à tout moment. Clairement, on repassera pour la crédibilité. Les auteures ont souhaité un personnage aux apparences faibles qui se doit d’évoluer sauf qu’ici, elle évolue bien trop rapidement, surtout pour une saga de seize tomes…

Les personnages secondaires sont vomitif à mes yeux, ont à tous les clichés recensés à ce jour dans un seul et même livre : La bitch de l’école, qui essaye de nuire fortement au personnage principal et allumeuse sur les bords en plus de cela, sinon ce n’est pas intéressant. Le binôme d’amies effacées qui répond toujours d’une seule et même voix, à part pour la déco j’ai du mal à cerner pourquoi elles ont été créées. Le beau-gosse de l’école qui ne jure que par la nouvelle, oubliant toutes ses amantes précédentes (dont la bitch du lycée qui elle ne l’entends pas comme cela, sinon ce n’est pas drôle). L’amie dévouée mais très peureuse qu’il faut sans-cesse rassurer. Et enfin, peut-être le meilleur pour la fin : L’ami gay qui a un radar à mec bien et qui dicte comment draguer un mec. Oh, et ne parlons pas des parents de Zoey par pitié…

La base non ? Honnêtement, pour moi, les autrices ne se sont pas foulées et c’est l’un des points qui m’a le plus énervé. Personnellement je n’aimerais pas servir ce genre de lecture cliché à souhait à mes enfants.






Ses points faibles :

-Une plume maigre en vocabulaire
-Peu d’imagination
-Beaucoup trop de clichés
-Pas (ou du moins très peu) d’information sur le mode de vie des vampires.  
-Les personnages sont de véritables caricatures.
-Manque de profondeur : un ouvrage purement superficiel.



Ses points forts :

-De nombreux rebondissements
-Se lit rapidement



Cible :

Destiné aux adolescent(e)s et préados, je ne le conseil pas pour des lecteurs plus « âgés » car j’ai peur qu’ils s’ennuies fortement. Un livre que je peux proposer surtout aux lecteurs et lectrices qui n’ont pas souvent l’occasion de lire du fantastique tournant autour des vampires, car il est bourré de clichés et de déjà vus.  


Image de blood, gif, and sangue




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