Genre : Young-Adult (fantastique : vampire/ School-life/ romance)
1 ère parution (FR) : 2010
Nombres de pages : 307 (édition Poket Jeunesse)
Je résume :
Zoey est malade depuis quelques jours lorsqu’elle reçoit, en
pleine journée de cours, la « marque ». C’est officiel, elle est
marquée, destinée à devenir un vampire, seulement si son corps le supporte
toute fois…
Elle commence sa nouvelle vie dans la Maison de la Nuit, se
trouve très vite des amis mais également des ennemis. Une nouvelle vie où elle
devra tirer un trait sur ses liens du passé et se voir changer aussi bien
physiquement que mentalement. Cette adolescente de seize ans à peine en sera-t-elle
capable ?
« L’obscurité n’est pas toujours synonyme de mal, tout comme la lumière n’apporte pas toujours le bien. »
Analyse & opinion :
Un premier tome d’une saga dont j’entends parler
partout et depuis dès années. L’envie de fantastique m’a poussé à choisir ce livre
dans ma PAL, malheureusement j’en suis assez déçu : une note de douze pour ce tome un.
Auteures &
Plume :
Mère et fille Cast ont rédigées ensemble la saga la
Maison de la Nuit, deux écritures, deux façons de penser, c’est loin d’être
facile à gérer et à emboîter… J’ai trouvé la plume inintéressante, bien « qu’adaptée »
aux préados, lire ce livre passé les dix-sept ans, il y a de forte chance de s’ennuyer
avec cette écriture maigre en vocabulaire.
Histoire &
Thèmes :
La Maison de la Nuit est une saga school-life que je
peux décrire sans la moindre culpabilité comme banale, inintéressante, superficiel
et au sommet du cliché.
On voit pourtant que les auteures ont fait quelques
efforts notamment pour la transformation : devenir vampire ce n’est pas
une décision, dans ce livre on la subit : la marque est déposée sur les
personnes et c’est à eux de s’adapter.
Des efforts aussi dans les thèmes secondaires, mère
et fille Cast intègrent discrètement de la culture comme la poésie, le théâtre
où même l’histoire. Ce sont des bonnes références, seulement elles sont presque
aussitôt effacées par les thèmes principaux :
A savoir la romance, la compétition, l’amitié mais
aussi les conflits. Des thèmes qui rendent ce livre au final superficiel alors
que les autrices ont du potentiel, elles ne favorisent pas les bons côtés à
mettre en avant, elles ont préférées mettre en avant les banalités qu’occupe la majorité
des school-life, dommage. C’est comme si elles souhaitaient introduire des éléments
susceptibles de plaire ou de capturer l’attention des jeunes comme la drogue, l’alcool,
le sexe, les conflits ou la vulgarité tout cela au détriment de la profondeur
inexistante de l’histoire.
Des élément qui effacent même le genre principal de
Marquée, on ne sait rien sur le monde
des vampires, on ne sait que des petits détails (la transformation, l’alimentation,
quelques rituels…). Le lecteur manque
donc clairement d’information de ce côté.
Personnages :
Encore une fois, bienvenus à cliché-land. Autant au
niveau du personnage principale que pour les personnages secondaires !
Zoey, notre personnage principale féminin est le
genre de fille peu sûr d’elle, qui préfère s’effacer et pourtant, elle veut
évidement changer le monde, de plus elle garde une grande colère en elle, qui
explose à tout moment. Clairement, on repassera pour la crédibilité. Les auteures
ont souhaité un personnage aux apparences faibles qui se doit d’évoluer sauf qu’ici,
elle évolue bien trop rapidement, surtout pour une saga de seize tomes…
Les personnages secondaires sont vomitif à mes yeux,
ont à tous les clichés recensés à ce jour dans un seul et même livre : La
bitch de l’école, qui essaye de nuire fortement au personnage principal et allumeuse
sur les bords en plus de cela, sinon ce n’est pas intéressant. Le binôme d’amies
effacées qui répond toujours d’une seule et même voix, à part pour la déco j’ai
du mal à cerner pourquoi elles ont été créées. Le beau-gosse de l’école qui ne
jure que par la nouvelle, oubliant toutes ses amantes précédentes (dont la bitch
du lycée qui elle ne l’entends pas comme cela, sinon ce n’est pas drôle). L’amie
dévouée mais très peureuse qu’il faut sans-cesse rassurer. Et enfin, peut-être
le meilleur pour la fin : L’ami gay qui a un radar à mec bien et qui dicte
comment draguer un mec. Oh, et ne parlons pas des parents de Zoey par pitié…
La base non ? Honnêtement, pour moi, les autrices ne se sont pas
foulées et c’est l’un des points qui m’a le plus énervé. Personnellement je n’aimerais
pas servir ce genre de lecture cliché à souhait à mes enfants.
Ses points faibles :
-Une
plume maigre en vocabulaire
-Peu d’imagination
-Beaucoup
trop de clichés
-Pas (ou
du moins très peu) d’information sur le mode de vie des vampires.
-Les
personnages sont de véritables caricatures.
-Manque
de profondeur : un ouvrage purement superficiel.
Ses points forts :
-De nombreux rebondissements
-Se lit rapidement
Cible :
Destiné aux
adolescent(e)s et préados, je ne le conseil pas pour des lecteurs plus « âgés »
car j’ai peur qu’ils s’ennuies fortement. Un livre que je peux proposer surtout
aux lecteurs et lectrices qui n’ont pas souvent l’occasion de lire du
fantastique tournant autour des vampires, car il est bourré de clichés et de
déjà vus.
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