Genre : Policier (sérial killer)
1 ère parution
(FR) : 2015
Nombres de
pages : (407 édition
10/18)
Je résume :
Enlevés puis séquestrés jusqu’à ce qu’il en est un qui craque, le
sms affiché sur le portable qui n’a déjà plus de batterie est au-delà du plausible :
Un seul d’entre eux survivra. Le pistolet situé entre les binômes appuie
pourtant l’évidence de ce jeu malsain. Que choisirons-t-il ? La folie, la mort
lente où devenir un assassin ?
« L’assassin obligeait ses victimes à se livrer à un am stram gram diabolique, en sachant pertinemment que le tireur souffrirait au final beaucoup plus que la victime. »
Analyse & opinion :
Une
œuvre qui me fait de l’œil depuis que je l’ai dans ma PAL, soit deux ans, sans
avoir le temps de l’ouvrir ! Cette fois ci, c’est chose faite et je n’en
suis pas mécontente : une note de dix-sept pour ce premier tome de
la saga Helen Grace.
Auteur &
Plume :
Un
auteur clairement en vogue c’est dernières années, il a su faire sa place grâce
à sa saga Helen Grace : on suit les enquêtes d’une policière, commandante
pour être plus précise, et Arlidge commence fort avec une série de meurtre dont
l’assassin ne se salit pas les mains.
Une
plume fluide, qui installe assez de suspense pour donner envie de lire jusqu’à la dernière page. Mais plus important encore : une intrigue qui tient la
route, malgré que celle-ci soit assez classique. Soyons claire, l’auteur est
loin de révolutionner le genre, mais en contrepartie, il vous fera passer
un bon moment en alimentant votre besoin de frissons.
Histoire &
Thèmes :
Des
meurtres où le hasard détient une bonne part de l’intrigue et où l’assassin n’est
pas celui qui se salira les mains. L’enquêtrice est face à une série de meurtres
qui se déroule toujours de la même manière : un binôme enfermé dans une
salle fermée à double tours et où il ne se trouve rien mis à part un pistolet
et un téléphone portable. Le message est clair, seul l’un d’entre eux pourra
sortir vivant, mais avant cela, il faudra tuer son camarade de jeu. L’auteur tire donc son épingle du jeu
essentiellement avec le déroulement de cette série de meurtre, un peu à la Saw.
Néanmoins, l’auteur ne s’étale pas sur ces séquestrations en huit-clos, grâce
aux différents points de vue, toutes les visions se mêlent, Arlidge installe le
suspense de cette manière.
Une
ambiance sombre est posée, petit à petit on apprend à connaître les vises des
personnages tout y passe : Alcool, l’avarice, le SM, l’orgueil et l’ambition.
Sans parler de certains passés lourds à porter…
« Ensemble vous devez décider qui vivra et qui mourra. Seule la mort permettra de vous libérer. Il n’y a pas de victoire sans sacrifice. »
Trame &
intrigue :
L’histoire
est racontée par une multitude de points de vue, les victimes, Helen Grace et l’assassin.
Un détail qui plonge tour à tour les lecteurs dans la vision de chaque
personnages : la difficulté de survivre et de supporter la folie, la
dureté d’un passé qui n’est plus supportable et une série de meurtres qu’il
faut résoudre tout en tenant éloigné les journalistes.
Au
niveau du format de ce polar, l’auteur à choisit de rester dans du
classique, ce qui attenu le suspense pour les lecteurs habitués à ce genre. Un
peu dommage, mais on ne peut pas être bon partout… :) Il tire son originalité par le choix de l’assassin, des meurtres et de l’enquêtrice.
Personnages :
Un
personnage principale féminin intéressante, dont on découvre petit à petit son
passé (même si celui-ci est facilement prévisible). L’auteur passe autant de temps à décrire la
vie d’Helen Grace qu’à décrire les meurtres qu’elle doit résoudre, ce qui donne
un bon équilibre au roman.
Des
personnages secondaires qui me laisse assez dubitatif. L’auteur à facilement le
reflexe de les abandonner sans prévenir, et de se servir d’eux seulement pour
les moments propices : ce qui fait perdre du suspense au livre. Néanmoins,
Alridge à prit soin de présenter de nombreux personnages différents, autant au
niveau de l’âge que de la classe sociale, rendant les binômes et les choix
intéressants mais flirtant également avec de nombreux clichés…
« Ils étaient des cartes de visites vivantes, le testament en chair et en os du sadisme d’une tierce personne. Quel était le but de toute cette mascarade ? »
The End. :
Une
fin que j’avais malheureusement prévue, à cause de tous les détails que j’ai cité
plus haut (utilisation des personnages secondaires, la banalité de l’intrigue…).
Mais qui tient la route et surtout, qui donne envie de suivre les enquêtes de
cette flic animée par son travail, dans les autres tomes de la saga.
Ses points faibles :
-Manque
d’originalités
-Une
trame que l’on devine lorsqu’on lit beaucoup de thriller
-Une
fin qui manque de suspense
-Personnages
secondaires assez clichés et mal utilisés
Ses points forts :
-Une plume fluide
-Une multitude de
points de vue
-Chapitres courts
-Le déroulement des
meurtres
-Un thriller qui
va droit au but (adieu longueurs inutiles)
Cible :
Un
livre que l’on peut conseil à bon nombre de lecteur : aux habitués comme aux
non-initiés, c’est un polar qui ne fait pas peur, il installe seulement une
ambiante sombre, installant juste ce qu’il faut en suspense pour capter le
public. Et dont les détails de l’enquêtes (et des meurtres) ne sont pas trop
poussés, donc clairement abordable, même pour les lecteurs sensibles.
Je
trouve que c’est d’ailleurs un policier particulièrement recommandable pour les
lecteurs qui n’aiment pas les longueurs et les détails qui ne servent à rien. Arlidge
va droit au but et l’intrigue est posée dès les premières pages : c’est d’ailleurs
ce qui m’a autant plus dans cet ouvrage.
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