Auteur : Stephen King
Genre : Thriller
1 ère parution
(FR) : 2015
Nombres de
pages : 672 (éditions
Le livre de poche)
Je résume :
Une enquête très sérieuse est
lancée dans le Midwest, en 2009. En effet, une Mercedes est lancée en pleine
vitesse dans une foule de chômeurs fessant la queue pour ces « 1000 emplois
assurés ». Le taux de morts est assez important, seulement le criminel
n’est toujours pas retrouvé. L’un des flics à la charge du dossier part en
retraire et, plusieurs mois après cela, il reçoit une mystérieuse lettre :
Le « créminel » lance l’appât, va-t-il y répondre ?
« La
plupart des gens portent des chaussures de plombs depuis leur plus jeune âge et
sont condamnés à les garder aux pieds toutes leurs vies. Ces chaussures de
plombs, c’est ce qu’on appelle LA CONSCIENCE moi, je n’en ai pas, ce qui me
permet de m’élever bien au-dessus du troupeau es gens normaux. »
Analyse & opinion :
Un énorme pavé à lire, et je
m’y suis lancé à la suite d’une lecture commune malgré que je ne sois pas fan
de Thriller, l’écriture du King m’a tout de même emportée : Une note de Seize
pour ce premier tome de la trilogie Bill Hodges
Auteur &
Plume :
Fidèle à lui-même, Stephen King fait
preuve de beaucoup d’humour dans ce thriller. Malgré quelques longueurs, c’est
un livre agréable à lire. Encore une fois, l’auteur fait preuve de beaucoup de
psychologie, les deux personnages principaux essayent aussi bien l’un que l’autre
de se comprendre et d’avoir un coup d’avance, créant des situations iconiques.
Les lecteurs connaissent l’auteur de livre
d’horreur ou de fantastique, mais on sait ici que le King est capable de tout
faire. C’est donc avec aisance qu’il à écrit Mr Mercedes, un mélange de
thriller classique et moderne, histoire de surprendre un peu ses lecteurs.
Histoire &
Thèmes :
Sadisme et rage sont au rendez-vous dans
se véritable jeu du chat et de la souri entre un criminel et un flic à la
retraite. Personnellement, je n’ai pas été prise dans cet relation, je lis très
peu de thriller et j’avoue même ne pas aimer se genre. Malgré les coups qu’ils
se lancent l’un et l’autre à la figure, l’histoire ne m’a pas emporté.
Comme souvent, l’auteur met en avant les
défauts de la société américaine notamment avec le personnage du flic à la
retraite qui est au summum du cliché américain et il en joue, très clairement.
Vous allez, une fois n’est pas coutume,
pouvoir vous aussi vous amuser à chercher les clins d’œils de ses anciens romans,
c’est un petit rigolo ce King, quand je vous le dis !
Personnages :
Pour le coup, des personnages assez
clichés. King met en jeu un ex-flic qui ne sait plus quoi faire de sa peau depuis
qu’il est à la retraite. Il à un style de vie qui se dégrade entre malbouffe
alcool et télévision, il ne se reconnait plus lui-même.
Face à lui, un « créminel » qui
se joue de lui, mettant ses nerfs à rude épreuve. Un personnage malsain, causé
par une enfance pour le moins atypique… Les points de vus sont alternés et les
lecteurs vont donc passer du côté noir et du côté « blanc », pas toujours
si net, et aucun ne veut perdre la face.
Et bien qu’on connaisse très tôt le nom du
tueur, cela ne nous empêche pas de continuer à lire. Effectivement, ils sont
tous les deux constamment sur la sellette et le lecteur s’en délecte tout du
long.
« Quand
Hodge ouvre la porte d’entrée, la première chose que repère Jerome est le Colt
dans le harnais de l’épaule. « Vous comptez tuez personne avec ça,
si ?
-Non, je ne
crois pas. Dis-toi que c’est un porte-bonheur.
Il appartient à mon père. Et j’ai un permis de port d’arme dissimulée, si c’est
ce que tu veux savoir.
-Ce que je
veux savoir, répond Jerome, c’est s’il est chargé ou pas.
-Bien sûr
qui l’est. Comment tu crois qu’on s’en sert ? En le lançant ? »
Ses points faibles :
-Trop
de longueurs
-Personnages
assez clichés
-Manque
de suspense
Ses points forts :
-La psychologie
mis en avant
-La plume du King
-L’humour inséré
où l’on ne s’y attend pas
Cible :
Pas spécialement
destiné aux fans de Stephen King, il plaira cependant au grand adepte des
thrillers surtout aux lecteurs qui aimes les détails et les personnages
déjantés.
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