Auteur : Thierry Jonquet
Genre : Policier
1 ère parution : 1985
Nombres de
pages : 157 (édition
Folio)
Je résume :
Des
meurtres ont eu lieu. Mais le seul témoin qui pourrait faire avancer l’enquête
reste muet comme une tombe. Le commissaire à beau s’armer de patience et écouter
en boucle les cassettes laissé par le coupable, il n’y comprend rien.
Analyse & opinion :
Que
cette lecture fut longue ! Pourtant, ce livre ne contient même pas 160
pages, j’ai bien cru mourir d’ennuie… Une note de neuf pour ce policier.
Auteur &
Plume :
Thierry
Jonquet ; aka l’auteur français qui a écrit Mygale, son livre de
loin le plus connu. C’est d’ailleurs son seul ouvrage qui est réellement percé.
J’ai
personnellement détesté son écriture brute, très vieillotte qui manque de
recherche. C’est une plume qui fait très « vieux roman policier »,
sur ce point là on en est pas loin, puisque l’intrigue repose sur une base
typique de ces anciens policier.
Histoire &
Thèmes :
Une
histoire où l’on côtoie folie, mensonge et du silence, beaucoup de silence… Les
meurtres ne sont pas décrits, on se contente juste des suppositions assez
lointaines donc pas de sanglant ni de détail macabre. Toute l’histoire repose
sur du flou et, en tant que lecteur, vous n’aurez jamais la certitude de quoi que
ce soit.
Pas
de détail macabre mais dégoutants ah ça oui ! Je ne sais pas ce que
cherchait Thierry Jonquet en voulant pousser ses lecteurs dans un dégout
certain, mais personnellement je n’y ai vu aucun intérêt. A part peut-être pour
montrer et pousser la folie du « coupable » et encore…
J’ai
acheté ce livre pensant que c’était une adaptation de la belle et la bête
version roman policier, ne faites pas la même erreur que moi. On est à des
années lumières du Disney, rien ne concorde, c’est seulement un titre
accrocheur.
Trame &
intrigue :
Aucune
originalité, on suit la trame typique de ces anciens policiers (ceux de nos
grands-parents voir arrière grands-parents) alors que ce livre n’est pas si
vieux, puisqu’il date de 1985. Les rebondissements sont bien minces, il faut
supporter des pages et des pages de description et de pensées qui ne mène nulle
part pour avoir une scène d’action de dix lignes…
Sans
mentir je me suis ennuyé et si ce livre avait eu le malheur d’avoir plus de
page, je l’aurais abandonné sans scrupule. Je n’ai pas compté le nombre de fois
ou je me suis endormi dessus tellement il ne se passait absolument rien, je ne suis
pas prête de relire cet auteur…
Personnages :
Là
encore, on nage dans le déjà vu, le cliché et l’inintéressant.
La
plupart des personnages n’ont pas de prénoms, simplement des surnoms juste
cheap : L’emmerdeur, le coupable, la vieille…
On
a aussi le fameux flic, Gabelou, qui ne sert mais strictement à rien dans cette
histoire. L’enquête n’est même pas crédible et on referme le livre en se disant
que l’auteur n’était pas très inspiré : puisqu’on ne sait pas ce qu’il en
est advenu de cette enquête.
Le
« vieux Léon » qui porte le rôle du personnage principal mais aussi quelques
fois de narrateur est difficile à cerner. On se fait très vite une image de
lui, et celle-ci n’est éclairée qu’à la fin du livre.
The End. :
Un
roman qui n’a qu’une seule finalité : sa fin. Puisqu’il n’est pas
diversifiant, qu’il n’a aucune originalité et dont on ne retient pas de morale.
Jonquet
à écrit ce roman seulement pour les dix dernières pages, afin de surprendre ses
lecteurs (pour une fois qu’il y arrive). Son seul et unique but était donc de
crier de victoire avec un « je vous ai bien eu ! » retentissent,
grâce à la fin déroutante de son roman policier.
Ses points faibles :
-Il ne
se passe RIEN
-Une
plume rustre et pas recherchée
-Des
personnages clichés
-Un
roman qui repose seulement sur les dix dernières pages
-Malgré
son titre, ce roman n’a rien à voir avec le Disney
Ses points forts :
-Roman court :
moins de 160 (mais ressenti 500 pages…)
Cible :
Pour les habitués
des policiers un peu rustiques et vieux jeu.
Je ne vous conseil
pas de découvrir cet auteur grâce à La bête et la belle, vous allez être
déçu. Préférez donc une lecture comme son roman policier Mygale.
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