Auteur :
Jonh Malerman
Genre :
Horreur (post-apocalypse )
1
ère parution (FR): 2014
Nombres
de pages : 380 (édition le livre de poche :Orbit)
Je
résume :
Dehors,
impossible de sortir les yeux ouverts : le bandeau est de rigueur. Une vie semblable à celle des aveugles va
s’engager, dans l’incompréhension la plus total. Qui sont ces
créatures ? Comment prendre le dessus sur elles ?
Des
questions qui restent sans réponses, alors même que Malorie se doit
d’élever deux enfants de quatre ans, seule dans ce monde
apocalyptique. Aujourd’hui, elle joue le tout pour le tout, ils
quitteront tous les trois la maison qui les abrites afin de trouver
un endroit potentiellement plus sûr. Arrivera t-elle à les emmener
vivants ? Tout repose sur ses frêles épaules, et même si elle
c’est préparée pendant quatre ans, le facteur mal chance n’est
jamais loin.
Analyse
& opinion :
Un
roman dont on parle beaucoup sur internet (autant sur blog que sur
booktube) et je me suis alors lancé dans cette lecture, tenté par
le contexte post-apocalyptique.
Une
lecture intrigante, seulement je suis resté sur ma faim.. D’où ma
note de seize.
Auteur
& Plume :
Une
plume simple, qui arrive à apporter une atmosphère stressante,
néanmoins ça s’arrête là. J’ai lu beaucoup de commentaires
dont les lecteurs ont trouvés le texte angoissant, je suis loin
d’être de cet avis mais si jamais vous avez peur facilement et que
vous cherchez une plume qui puisse vous sortir de vos lectures plus
tranquilles alors allez-y.
J’ai
vu aussi passer (sur ma quatrième de couverture si je me souviens
bien), qu’on comparait son écriture avec celle de Stephen King…
Euh non, vraiment je comprend pas. D’accord l’atmosphère
pesante, pourquoi pas. Mais je suis pas sûr que la personne qui est
avancée cela, est vraiment lue un jour un King. L’écriture de
Malerman est beaucoup plus floutée, il passe très vite sur les
scènes qui l’ont catalogués « horreur » (et donc les
scènes intéressantes), contrairement à Stephen King.
Histoire
& Thèmes :
Un
roman catalogué « horreur », seulement j’avoue ne pas
être de cet avis. Pour moi, Bird Box s’apparente bien plus à de
la science-fiction / fantastique que le genre horreur.
Le
thème principal est, vous l’avez compris, celui de la survie dans
un monde post-apocalyptique. L’histoire propose le personnage d’une
maman seule, qui doit faire les bon choix pour trois personnes dans
un monde qui n’a plus rien de logique ni même plus rien de ce
qu’elle à pu connaître avant.
Le
courage est placé sous les projecteurs plusieurs fois, évidemment, avec des
personnages aux caractères complètement différents, afin que les
lecteurs puissent parfaitement s’identifier.
« Arrête ! Lui lança Malorie, en repoussant ses propres larmes. Ce monde ne propose rien que tu aies envie de voir. »
Trame
& intrigue :
Des
chapitres alternés entre présent et passé nous aidant à
comprendre (les grandes lignes seulement) la situation de Malorie.
C’est ce qui à dû faire hurler plus d’un lecteur. C’est une
manière comme une autre d’installer du suspense, seulement, c’est si insoutenable lors
des moments important ! J’ai détesté l’auteur plus d’une
fois lors de ma lecture pour ne rien vous cachez…
Par
contre j’ai été très déçus du scénario dans le sens où
il y a de nombreuses erreurs.
Attention
aux spoils je vais donc en citer une afin d’appuyer ce que
j’avance, bien sûr seul ce qui ont déjà lu le livre pourront
s’en rendre compte : [Spoil] Par
exemple lorsque Malorie rentre dans le bar avec Victor, après avoir
roulé avec la voiture aux vitres peintes, et qu’elle dit ne pas
savoir si le phénomène atteint ou non les animaux. Ce qui est faux
puisqu’elle à vu les Husky morts lorsqu’elle à nettoyée la
maison après que les fenêtres est été ouvertes.
[Fin Spoil] Des fails dans le scénario qui me font grincer
des dents… Le texte manque de crédibilité à mes yeux.
Personnages :
Notre
personnage principale, Malorie est incroyable. Peut-être même que
l’auteur est aller trop loin, qu’elle tient sûrement plus de
l’ordre fantastique que du réelle. Il n’empêche qu’elle peut
vite être jugée comme un personnage « faible », qui
pourrait se briser à tout instant, alors que c’est tout le
contraire.
Elle
porte sur ses épaules sa survie mais aussi celle de c’est deux
enfants de quatre ans, dans un monde chaotique. J’ai trouvé que de
placer une femme enceinte en tant que personnage principale était à
la fois risqué (cela va moins intéresser un public masculin) et à la fois, juste parfait.
C’est une question que les amateurs de ce genre sont amenés à se
poser je pense (moi en tout cas!), si jamais cela arrive dans un
moment où nous étions pas des plus
« opérationnel » pour faire face à cette apocalypse,
comment cela se déroulerait ? L’auteur y a clairement
répondu.
Ce
que j’ai trouvé dommage, c’est l’effet dramatique dont à usé
Malerman à la fin de son roman, en nous cachant le prénom des
enfants. Personnellement c’est retombé comme un soufflé, j’ai
trouvé ça tellement « to-mush » enfin, passons…
Les
personnages secondaires sont quant à eux assez variés, même s'ils ne sont pas
assez travaillés à mes yeux, ce sont des personnalités et des
relations qui reste un peu dans le flou, assez dommage de ce côté.
« Comment peut-elle attendre de ses enfants qu’ils aient envie de toucher les étoiles s’ils ne peuvent même pas lever la tête pour les admirer ? »
The
End. :
Comme
beaucoup, je m’attendais à une autre fin. Ou du moins, pas aussi
expéditif. L’auteur devrait, à mon avis, penser à réaliser un
tome deux, qui pourrait être intéressant puisqu’il a fini son
roman brutalement après avoir déballé une suite à l’’intrigue
attrayante !
Ses
points faibles :
-Manque
de crédibilité
-L’auteur
n’a pas répondu aux problématiques posées
-Un
roman classé horreur, vraiment ? J’aurais plus dis
science-fiction…
-Un
livre qui m’a laissé sur ma faim.
-Des
personnages secondaires pas assez travaillés.
Ses
points forts :
-Une
intrigue originale.
-Une
écriture adaptée au thème.
-Le
personnage de Malorie
-L’adaptation.
« Combien de fois s’est-elle interrogée sur son rôle de mère alors qu’elle entraînait les enfants à devenir des machines à écouter ? Les regarder grandir recelait parfois quelque chose de terrifiant. »
Adaptation :
Une
adaptation qui porte le même nom : Bird Box, sorti en 2018 sur
Netflix (aucun souci, vous pouvez aussi le trouver en streaming sur
le net!). Réalisé par Susanne Bier qui à également réalisée
auparavant Serena (film dans lequel Jennifer Laurence et Bradley
Cooper ont joués) ou encore Brothers (avec Nathalie Portman). Une
réalisatrice en vogue donc !
Ma chronique sur l'adaptation cinématographie: Bird Box (Netflix)
Cible :
Pour
les lecteurs aimant stresser pendant leurs lectures sans toutefois
être dévorés par la peur. Les personnes aimant le thème
post-apocalyptique, revisité de manière originale (pas de zombie
ici!).
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