Auteur : Molière
Genre : Théâtre (humour/ romance)
1er parution : 1921
Nombre de pages : 232 (édition Pocket)
Je résume :
Harpagon, un homme dans « la fleur de l’âge » et riche, qui plus est mais, dont l’apparence ne le montre pas. Effectivement, il ne fait pas de dépenses inutiles et scrute attentivement celles de ses enfants : son avarice le pousse sans cesse à surveiller et protéger son argent, sa précieuse cassette.
Lasser de subir les mesquineries de leurs pères, ses deux enfants souhaites vivres, chacun de leur côté, leur relation et sans le sous s’il le faut. Néanmoins, ce ne son pas les plans de leurs pères, qui souhaitent les mariés selon les avantages qu’il peut en tirer, vous vous doutez bien…
« Je suis votre valet, et tu ne connais pas encore le seigneur Harpagon. Le seigneur Harpagon est de tous les humains l’humain le moins humain, le mortel de tous les mortels le plus dur et le plus serré. Il n’est point de service qui pousse sa reconnaissance jusqu’à lui faire ouvrir les mains. De la louange, de l’estime, de la bienveillance en paroles, et de l’amitié tant qu’il vous plaira ; mais de l’argent, point d’affaires. Il n’est rien de plus sec et de plus aride que ses bonnes grâces et ses caresses ; et Donner est un mot pour qui il a tant d’aversion, qu’il ne dit jamais : Je vous donne, mais : Je vous prête le bonjour. »
Analyse & opinion :
Un classique de la littérature française parmi tant d’autre, celui-ci est léger, se lit rapidement, autant ne pas passer à côté ! Une note de seize pour moi, j’ai passé un moment diversifiant.
Auteur & Plume :
Je pense ne pas avoir besoin de présenter Molière, chacun de nous à, me semble-t-il, ouvert un jour l’une de ses pièces.
Une écriture lointaine mais que l’on à pas de mal à comprendre et surtout, qui détient un trait d’humour qui se mari parfaitement au texte.
Histoire & Thèmes :
Une pièce qui mélange des quiproquos absurdes, au plan farfelu d’un frère et d’une sœur qui ne rêves tous deux que d’une chose : vivre leur amour librement. Cependant, ce n’est pas ce qu’avait prévu leur père, dont le seul trait qui le résume pleinement est l’avarice.
-Vous l’avez compris, l’humour est mis sur un piédestal avec L’Avare. Des pitreries dignes des plus mauvais films français, il est vrai... Et pourtant, c’est une lecture légère qui arrive à nous tirer des sourires au passages !
-Ainsi que cet amour presque impossible que ressente ces deux jeunes cœurs, près à se battre pour défendre leurs jeunes relations bien distinctes.
Personnages :
-Des personnages passionnés, dont les dialogues sont presque à chaque fois des mises à nue, je ne me suis pas ennuyé une seconde avec eux.
De plus, les deux enfants d’Harpagon son particulièrement attachants.
« Valère : Hé ! que pouvez-vous craindre, Elise, dans les bontés que vous avez pour moi ?Elise : Hélas ! cent choses à la fois : l’emportement d’un père, les reproches d’une famille, les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre cœur, et cette froideur criminelle dont ceux de votre sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d’une innocente amour.Valère : Ah ! ne me faites pas ce tort de juger de moi par les autres. Soupçonnez-moi de tout, Elise, plutôt que de manquer à ce que je vous dois : je vous aime trop pour cela et mon amour pour vous durera autant que ma vie. »
Ses points faibles :
-Un humour bien présent mais qui peut vite devenir lassant.
-Une intrigue pas forcément approfondie : il faut voir la pièce au théâtre pour que le livre prenne tout son sens.
Ses points forts :
-Des dialogues et personnages passionnés.
-Une pièce qui se lit très vite.
-Un classique indémodable
Cible :
C’est un classique, j’aurais tendance à dire que
chaque lecteur pourrait être intéressé par L’Avare, ne serait-ce que pour la Culture,
à condition bien évidemment de ne pas être allergique au théâtre. :)
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