jeudi 14 février 2019

Les gens heureux lisent et boivent du café


Couverture du livre : Les gens heureux lisent et boivent du café




Auteure  : Agnès Martin-Lugand
Genre : Contemporain (deuil/ drame) 
1 ère parution (FR) : 2012
Nombres de pages : 187 (édition Pocket)





Je résume :

Diane tenait un café littéraire avec son meilleur ami, c’était une femme et une mère de famille aimante. Oui je parle au passé non pas parce que Diane est morte mais, dès lors qu’elle a vécue cet épisode tragique, elle n’a plus jamais été la même.
Vous trouvez que se remettre d’un deuil est déjà une étape insurmontable dans la vie ? Et bien Diane, elle, doit essuyer deux deuils en même temps. Perdre son mari et sa fille d’un même instant, cela n’arrive pourtant que dans nos cauchemars…


« Et depuis un an, je me répétais tous les jours que j’aurais préféré mourir avec eux. Mais mon cœur battait obstinément. Et me maintenait en vie. Pour mon plus grand malheur. »




Analyse & opinion :

Un livre que je vois partout depuis quelques années, avec un titre intrigant, ce mélange à sût me pousser dans une nouvelle lecture. Néanmoins, ce n’est pas un livre que j’ai apprécié particulièrement, c’était plutôt une lecture moyenne : une note de quatorze pour moi.



Auteure & Plume :

Une écriture passe partout, pas particulièrement intéressante, il est vrai qu’elle n’a pas sût accrocher mon regard. Cependant, sa plume est fluide, les pages défilent rapidement et miracle : je n’ai pas trouvé de longueur ! Ni trop, ni trop peu de détail, juste ce qu’il faut, c’est si rare…




Histoire & Thèmes :


Une histoire assez triste, surtout au début. Je me souviens avoir commencé ce livre dans le train et j’avais les yeux qui me piquaient ! Enfin bref, encore une chance que je ne sois pas très émotive. Donc un bon conseil, débutez le livre tranquillement chez vous afin d’évité de finir en fontaine devant des inconnus MDR.

Le thème principal est celui du deuil, vous l’avez compris. Un sujet pénible et délicat, qui ne laissera personne indifférent.

Le second thème est celui de la reconstruction. Le personnage féminin principale va faire un gros travail sur elle-même, tenté de remonter cette pente sinueuse. Il lui faudra autant de temps et de courages que de chutes et d’aides pour y parvenir.

Et qui dit « reconstruction » dit tentative de rencontre (inconsciemment où non, peu importe).  Le dernier thème est celui de l’amour, bien qu’on effleure aussi l’amitié dans ce livre.






Trame & intrigue :

Un contemporain avec peu d’action, c’est une lecture assez calme bien qu’il y est juste assez de rebondissement pour que le lecteur ne s’ennuie pas.

Une relation tumultueuse comme on les connaît toutes par cœur, c’est un détail de la trame qui m’a pas mal déçu. Bien sûr qu’un homme et une femme qui se déteste au début d’un livre vont forcément être attirés l’un par l’autre avant la fin ! Il n’y a plus de mystère, n’y de surprise pour ce genre de relation, c’est horriblement cliché.





Personnages :

J’ai eu beaucoup de peine au départ pour Diane. Et puis, de la voir si anéantie, un peu plus à chaque ligne, j’ai vraiment eu envie qu’elle se bouge le cul, littéralement. C’est épuisant de voir qu’il faut un livre entier pour qu’elle se reprenne en mains, j’ai trouvé sa bataille contre elle-même assez longue. Bien sûr que faire deux deuils en même temps c’est extrêmement difficile, mais tout le monde ne réagit pas de la même manière. Et j’ai vraiment beaucoup de mal avec les personnages « faibles », car je n’arrive pas à me mettre à leur place et je me retrouve frustré.

-Les personnages secondaires sont assez divisés pour moi. Autant j’ai adoré le personnage de Félix et celui de la sœur à Edward, qui respire le dynamisme et l’humour. Ce qui fait du bien dans un livre au texte aussi triste. 
Autant je n’ai pas supporter le personnage d’Edward. Je supporte mal les « Bad Boy », clairement tout le monde à ses propres cicatrices, pas besoin d’être imbuvable pour autant.


« Tu me cherche, dit-il de sa voix rauque. -Vraiment pas, non. Tu es à peu près tout le contraire de ce que je recherche. »






 The End. :

Une fin intéressante, qui conduit sur une suite « Lavie est facile, ne t’inquiète pas » publiée trois ans après, en 2015.  Une fin tout aussi logique que frustrante, qui m’a pourtant fait aimer un peu plus ce livre. L’auteure est remontée dans mon estime grâce à celle-ci ;).



Image de penelope cruz, cigarette, and black and white



Ses points faibles :

-Certains personnages très clichés.
-La relation Diane/ Edward
-Une écriture assez simple.


Ses points forts :

-Rapide à lire
-Traite de sujet délicat




Cible :

Aux personnes cherchant une lecture calme, dont l’absence d’action et la tristesse des textes à l’inverse très présente, ne dérange pas.
Mais aujourd’hui c’est plutôt à quels lecteurs je ne le conseil pas : Aux personnes déprimés et surtout qui ont vécus un deuil récemment, oubliez ce livre pour le moment.


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