Genre : Jeunesse (school-life/ drame)
1 ère parution : 2016
Nombres de
pages : 250
Je résume :
Une classe de troisième comme les autres, avec des étudiants
lassés d’être présents, d’autres plus assidus qui ont comprit que leurs avenirs
dépendaient en parti de leurs efforts et d’autres encore, qui viennent en cours
seulement pour le perturber. Face à eux, une prof de français peu sûr d’elle,
perturbée par sa relation amoureuse, elle s’efforce pourtant de leurs donner toute
l’attention qu’ils méritent…
Les grandes vacances approchent, mais en l’espace d’une
après-midi, l’ambiance leur échappe complètement, un drame est si vite arrivé…
« Du
vide, du rien. Du néant.
Du néant
vide rien …. »
Analyse & opinion :
Un roman jeunesse
intéressant et surtout, dans l’air du temps. Attiré par le titre intrigant, je ne suis pas déçu de ma lecture, une note de seize pour ma
part.
Auteur &
Plume :
Un
auteur habitué à écrire pour les enfants et adolescents, La fille quelques
heures avant l’impact est en quelques sortes une suite à son précédent roman Lafille seule dans le vestiaire des garçons. Il n’a pas repris les mêmes
personnages principaux mais, on se retrouve dans le même décor.
Hubert
Ben Kemoun est un auteur travaillant avec des thèmes engagés, amenés de manière
à piquer la curiosité des lecteurs tout en leurs faisant comprendre le message
qu’il souhaite transmettre.
Son
récit est d’une justesse impressionnante, les faits auraient pu s’apparenter à
un témoignage tellement l’écrivain a abordé ce drame avec réalisme. Pourtant, c’est
un récit qui est loin de choquer le jeune public, mais qui permet plutôt de leur ouvrir
les yeux sur certaines personnes qui vivent au sein de notre société.
Histoire &
Thèmes :
Ici,
racisme, délinquance et violence sont au rendez-vous. C’est un ouvrage qui
aurait pu être rangé dans les témoignages tellement les thèmes et les événements
paraissent réels.
Ce
livre est un condensé de révolte de la part de chacun des personnages :
des problèmes au-dessus de leurs têtes, tel une épée de Damoclès, depuis trop
longtemps: s’en est trop. L’auteur dénonce beaucoup de chose dans ce roman,
cependant il faut avoir un regard mature et surtout y prêter attention, cela n’entrave
pas la lecture. Il pointe du doigt certain point négative de la société avec
recule et finesse, c’est donc une fois la lecture terminée que l’on repense à
certaine scène, et qu’on comprend le message de Hubert BK.
Grâce
au seul personnage principal adulte, le professeur de français, on aborde aussi
rapidement la littérature. Un moment dans le texte que je trouve bien amené :
d’un côté on à l’opinion des élèves, et de l’autre les motivations de la prof. Faisant prendre du recule les lecteurs sur leur propre scolarité.
En
tout cas, l’auteur à su me donner envie de lire le classique Le diable au corps
de Radiguet, qui dormait dans ma PAL depuis maintenant quelque temps…
Trame &
intrigue :
Dès
le premier chapitre, le lecteur est conscient qu’une catastrophe est arrivée,
la bombe est lâchée dès le début. Il faudra donc lire le reste des chapitres
pour en apprendre les raisons, petit à petit : ce qui vous poussera très
certainement à lire très rapidement.
Un
roman qui est loin de manquer de suspense et de rebondissement. Plusieurs points
de vus nous sont présentés, les uns après les autres, afin de prendre
conscience de la véritable vie des personnages, pas seulement celle qu’ils
laissent percevoir donc.
L’alternation
temporel entre présent est futur pose le suspense, et pique la curiosité un peu
plus à chaque fois. Les événements ne sont pas particulièrement imprévisibles
ou surprenants, mais cette alternation garde le lecteur attentif.
Personnages :
Des
personnages assez clichés mais surtout, qui manque de profondeurs.
Le
seul personnage que l’auteur à travail réellement est celui d’Annabelle, le
personnage principal de l’histoire, même si seulement la moitié du livre y est
consacré. Elle est mystérieuse, apportant une dose de suspense supplémentaire au
roman, mais aussi réfléchi, se qui pique l’intérêt des lecteurs.
« Mon
prénom, c’est tout ce qu’il à été capable de répéter. Plusieurs fois. Pas par goût,
sans doute par manque d’inspiration et pour avoir le dernier mot. Les vedettes
pareilles aiment avoir la main.
-Annabelle… »
Ses points faibles :
-Dans
l’ensemble, des personnages assez clichés et manquant de profondeur
-La couverture
Ses points forts :
-Une bonne dose de
suspense
-Des thèmes forts
-Une œuvre qui à
un côté très réaliste et pourtant, ne choque pas les jeunes lecteurs
-Ma donner envie
de lire Le diable au corps puisque j’ai attaqué ce classique après avoir
refermé ce roman
Cible :
Destiné
en priorité à un public adolescent (même si, je le rappel, il n’y a pas d’âge
pour lire un livre jeunesse), qui aime les scénarios catastrophes tout en
restant dans le réaliste.
Par
contre, passez votre chemin si vous n’aimez pas particulièrement les
changements de points de vus ou les changements temporels (alternation entre présent
et passé).
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