Genre : Poésie (moderne)
1 ère parution
(FR) : 2017
Nombres de
pages : 208 (édition pocket)
Je résume :
Recueil de courts poèmes, sublimés par des dessins de l’auteure
elle-même. Rupi aborde tous les sujets de la vie d’une femme, des poèmes tantôt
tristes, nourri des coups dures de la vie, et tantôt remplis d’espoirs, redonnant
le goût de vivre.
« Les
gens s’en vont
Mais la
façon dont ils sont partis reste. »
Analyse & opinion :
Cela
fait maintenant bien longtemps qu’on entend parler de ce recueil de poésie,
alors que la poésie n’est clairement pas un genre à la mode depuis des années… Je
me suis demandé quel été cet ovni qui fait autant de bruit ? À l’occasion de sa sortie en poche, je me le suis procuré et je
l’ai lu le soir même. Je suis purement et simplement tombé amoureuse de cet
ouvrage et surtout de cette autrice : un coup de cœur, pour ne pas
dire un coup de foudre même ! Et une note de vingt pour Lait et
Miel.
Auteure &
Plume & Illustrations :
Une
autrice qui a fait son petit bout de chemin par elle-même, puisqu’avant de se
publier Rupi Kaur était une insta-poète. Son succès n’est donc que plus
impressionnent.
Une
plume captivante et féministe, remplie de sincérités et de bienveillance. Rupi dégage
tant d’émotion que Lait et miel est devenu un livre doudou qui ne reste jamais
loin de moi. C’est encore mieux si vous pouvez le lire dans sa version originale,
mais rassuré vous, si comme moi, vous n’avez pas un level assez bon en anglais,
la traduction française est également bouleversante.
L’autrice
à eu l’excellente idée de comblé le vide avec ses propres dessins, mettant en
scène (de près ou de loin) ses poèmes. Elle joue avec l’espace, ne se contente
pas de simplement déposer ses proses, mais en fait de véritables œuvres-d ’arts.
C’est pourquoi ce livre est une œuvre à part entière, sa couverture est déjà
très belle, mais lorsque le lecteur ouvre le recueil, il est époustouflé par chaque
détail. Sobre et à la fois authentique, de tel manière qu’on ne se lasse jamais
de cet objet.
Histoire &
Thèmes :
Des
thèmes forts voir tabou et très variés. Des sujets comme la violence, l’abandon
ou l’abus sexuel sont abordés mais aussi la féminité, l’amour et le sexe. Des
sujets aussi variés que présent dans la vie d’une femme, qu’il faut cesser de
laisser sous silence, Rupi l’a bien compris.
C’est
justement cela qui est fort, ce sont des sujets que les femmes cachent
généralement, par honte ou par peur, et Rupi Kaur n’en a que faire : elle
expose la vérité au grand jour. L’audace chez cette femme donne très clairement
le courage à d’autre pour s’affirmer elles aussi.
« Je
fais tant d’efforts pour comprend comment quelqu’un peut verser toute son âme
tout son sang tout son énergie dans quelqu’un sans rien vouloir attendre en
retour
Je vais
devoir attendre d’être mère. »
Structure :
Le
recueil de poèmes est structuré en plusieurs parties, d’abord une partie
sombre, où l’autrice fait part de certaine blessure et rejet, cette partie est
nommé pour ainsi dire « souffrir ». Les poèmes sont difficiles à lire
et serre le cœur des lecteurs mais, combien y ont trouvé du réconfort ? Moi
la première, j’ai eu ce soulagement de ne plus être seule, je me suis senti
accompagné dans mes propres souffrances. « Enfin quelqu’un ose parler de
tout cela… » Voilà la délivrance que nous apporte cette partie bien que
douloureuse à lire.
Ensuite,
vient « aimer », dans cette seconde partie, l’autrice aborde le sujet
de l’amour. L’amour dans toute ces formes, avec ses espoirs, ses déceptions et
ses rejets. Encore une fois, cette partie m’a rassuré sur ma propre vie, moi
qui ai tant de mal avec ce sentiment, je me sens à nouveau sentie moins seule
et surtout comprise.
La
partie suivante est « rompre », elle complète le sujet précédent « aimer »,
les déceptions amoureuses sont à l’honneur. Mais ce sont des déceptions qui
peuvent également être interprété de différentes manières, déception amical ou familial
par exemple. C’est ce qui relève du génie avec cette œuvre, il n’y a pas une seule
lecture donnée mais de multiple pour chaque poème. Les lecteurs lisent les
mêmes textes mais interpréterons toujours de manières différentes, à chaque
lecture et relecture.
Et
enfin, la dernière « guérir ». Comme son nom l’indique, cette partie
est la plus douce, Rupi termine son œuvre sur un sujet dont on a tous besoin :
l’espoir. Elle nous fait part de sa reconstruction, nous donne les clés de la
motivation et de l’acceptation de soi-même. Et c’est fou ce que ça fait du bien…
Le lecteur finit donc cet ouvrage sur une note bienveillante, remplie d’amour
et de sincérité.
« Tu n’étais
peut-être pas mon premier amour
Mais tu
étais l’amour qui a rendu tous les autres amours insignifiants »
Ses points faibles :
-Pas cette fois :
une note de vingt de ma part prouve bien que je n’ai aucune critique à faire
sur cette œuvre.
Ses points forts :
-Le design de la
couverture et du livre en lui-même
-Les dessins (qui
plus est réalisés par Rupi)
-Tant d’émotions
se dégage de ses textes
-Des sujets forts
et très diversifiés
-Pas une lecture
donnée mais de multiples pour chaque poème
-La plume
authentique, sincère et féministe de l’autrice
Cible :
Je le recommande
en priorité à toutes les femmes à partir de 17 ans, car il faut un certain
« bagage » pour ressentir ces textes. C’est un livre de chevet, qu’il
faut toujours avoir près de soi pour les coups de mou.
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