Auteure : Siobhan Vivian
Genre : Young-Adult (school-life/ drame)
1 ère parution
(FR) : 2013
Nombres de
pages : 406 (édition
Nathan)
Je résume :
Un
lycée en apparence comme les autres, avec des adolescents de tous les styles,
toutes les passions possibles et centres d’intérêts variés. Mais, dans l’ombre,
chaque année un bout de papier vient heurter le quotidien de huit filles. Plaqué
noir sur blanc, huit filles dans tout l’établissement sont désignées comme les
plus belles mais aussi comme les plus moches. Un rituel perpétué chaque année,
sans jamais découvrir l’auteur de la liste…
« En
ce sens, la liste à une effet rafraichissant. Elle peut réduire l’ensemble
d’une population féminine à trois groupes bien distincts :
-Les plus
jolies
-Les plus
moches
-Toutes les
autres
[…]
Quelqu’un
s’est permis de vous sortir du lot, de vous coller une étiquette et de vous
réduire arbitrairement à votre dimension la plus superficielle. Ça ne peut pas
ne pas avoir de conséquences psychologiques, que vous soyez du
« bon » ou du « mauvais » côté. »
Analyse & opinion :
Un
livre bien connu dans le secteur de la jeunesse, j’avais donc envie de me
pencher dessus ! Malgré le manque d’originalité assez flagrante, ce livre
est appuyé sur des messages profonds, destiné aux adolescent(e)s, que je
soutiens à fond : je donne donc une note de seize à ce roman.
Auteure &
Plume :
Une
autrice spécialisée dans les romans jeunesse, arborant une plume très
simple : les lecteurs peuvent donc se focaliser sur l’histoire. Une
écriture et des thèmes qui est donc parfaitement destinés aux adolescents.
Histoire &
Thèmes :
Le
livre est bercé par un univers adolescent/ scolaire (très américaine) qui est
le quotidien des personnages. Le harcèlement est le centre de toute cette
histoire, il se place des deux côtés : des harcelés comme des harceleurs. La
liste est un roman qui, d’une certaine manière, met les lecteurs devant tous
les défauts d’un établissement scolaire. Pas assez de suivit, et trop de secret.
Aucun élève ne se sens en confiance avec les adultes qu’ils côtoient tous les
jours, et par ce roman, l’auteure tire (volontairement ou non) une sonnette d’alarme :
il est temps de faire quelques choses… La majorité des étudiants ne se sentent
pas à l’aise au quotidien et les adultes ferment les yeux, ce n’est pas une
solution.
Une
liste où figure la fille la plus jolie et la plus moche, pour chaque classe, un
véritable « rituel » dans cet établissement scolaire. Mais qui peut
en être l’auteur ? Avec cet aspect du roman, on effleure l’enquête policière,
bien que l’enquête à proprement parlé n’est suggérée qu’au début et est vite
laissée de côté : dommage.
Une
seule intrigue pour tant de personnages différents et toujours une réaction qui
varie d’une fille à l’autre. Il y en à
effectivement pour tous les goûts, emmenant les lecteurs à se poser eux-mêmes
des questions : « qu’aurais-je fait à leur place ? Comment aurais-je
réagi face à une situation tel que celle-ci ? …. » Ce n’est donc
pas une œuvre où le lecteur reste passif.
Personnages :
Un
roman à plusieurs voix, puisqu’on suit effectivement huit filles différentes,
huit adolescentes aux personnalités et aux quotidiens différents. L’autrice a
souhaité de cette manière rendre cette histoire plus accessible et pour les
lecteurs, d’avoir au moins un personnage dans lequel se retrouver pour faire
passer ses messages de manière plus intensifié.
The End. :
Un
retournement de situation, une découverte (celle de l’auteur de la liste) qui
en surprend plus d’un. L’autrice à bien
ficelé la fin de son roman.
Ses points faibles :
-Beaucoup
de clichés
-L’action
est longue à démarrer
-Personne
ne cherche le coupable/l’auteur de la liste : comme si ce n’était pas
important.
Ses points forts :
-Livre un bon
message aux ados : l’acceptation de soi et de la différence
-Traite de sujets
variés (anorexie, différence, popularité…)
-Les nombreux
points de vus
Cible :
Un
roman qui porte le thème du harcèlement et qui déploie de vraies bonnes leçons,
j’espère sincèrement qu’il est présenté dans les établissements scolaires…
La
liste peut être lu à
partir de quatorze ans, par des adolescents qui aiment retrouver l’univers
scolaire dans leurs moments d’évasions (donc clairement pas la majorité !),
qui sont friands de potins et surtout, qui ont du mal à trouver leurs places et
à se faire accepter.
Je
conseillerais même aux parents ayant une adolescente (car c’est un roman qui
intéressera moins les garçons, sans grande surprise) qui cherche à plaire et
qui porte le regard des autres en haute estime, de faire lire ce roman à leurs
enfants. Les messages cachés un peu partout dans le livre les aiderons à
prendre conscience de ce qu’est la vie réelle.
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