Auteure : Larissa Jone
Genre : Bil-it (fantastique/ érotique)
1 ère parution
(FR) : 2012
Nombres de
pages : 462 (édition
Milady)
Je résume :
Talya est une tueuse de démons, pourtant un jour elle se retrouve
en train d’être opérée par un démon, dans un hôpital de démon qui plus est. Sa
vie ne sera plus jamais pareille, et la rencontre avec ce démon chirurgien, Eidolon,
n’y est pas pour rien. Une lutte incessante entre désir, devoir et instinct
éclate, aussi bien en l’un quand l’autre.
« La lutte contre le mal
a toujours été un marathon, pas un sprint. »
Analyse & opinion :
Demonica, une saga qui affole, qui fait parler
d’elle et… que j’ai détesté. J’ai eu de grandes difficultés pour finir ce tome
un, je veux dire par là je me suis forcé pour finir les dernières 250 pages.
Donc, sans grande surprise, la note de onze sur vingt et aucune envie de
continuer la saga !
Auteure &
Plume :
Une
écriture facile, dans le sens où les phrases sont déjà toutes faites, une plume
qui n’a aucun intérêt qu’on s’y attarde à mes yeux. De plus, j’ai eu l’impression de ne pas
avancer dans ma lecture : un pavé écrit tout petit c’est tout ce que je
déteste.
Je
ne vais pas vous le cacher, je ne suis pas fan du genre Bil-it. J’ai eu l’impression
de lire un épisode d’une série qui passe à la télé : clairement le texte est
fait pour être adapté plus que pour être lu.
Histoire &
Thèmes :
Un
univers entre humains et les multitudes d’espèces de démons créer de toute
pièce. Je salut la créativité de l’autrice, cependant, rien d’autre n’a retenu
mon attention dans cet ouvrage. Même si l’univers est tiré par les cheveux, au
point que les lecteurs doivent presque faire une carte ou une liste pour
retenir toutes les espèces et leurs spécificités… c’est la seule partie de
Demonica qui ne m’ai pas exaspérée pour sa banalité.
Bref,
passons à un sujet qui fâche : les scènes érotiques. Poulala la catastrophe.
Clairement j’ai eu une overdose de scènes érotiques, mal écrites qui plus est. J’ai
l’impression d’être à côté de la plaque mais clairement, je ne vois pas qui
pourrait être excité par de tel scène, où une fille est littéralement forcée à
coucher, un personnage masculin qui saute sur tous se qui bouge tout ça dans un
fond bestial… Où est le sexy ? Je peux encore passer sur la vulgarité, mais
être noyé sous des scènes qui ont peu d’intérêts, ni pour l’intrigue ni pour
les yeux, ça m’énerve.
En
ce qui concerne la romance, on est dans un cliché pas croyable, dans les
dialogues fleurs bleus à fond sous un arrière plant d’ennemis jurés qui veulent
la mort de l’un et l’autre. Oui mais bon, la gue-guerre faut pas qu’elle dure
trop longtemps sinon y a pas de scènes de sexes, du coup crédibilité zéro et on
applaudit bien fort, quand même !
« Elle n’avait rien
ressenti pendant si longtemps, vivant au cœur d’un vide émotionnel, dormant d’un
sommeil profond et froid, et à chaque caresse Eidolon changeait cela. »
Trame &
intrigue :
Une
intrigue hyper intéressante, mais étouffée par une multitude de défauts :
clairement je n’ai vu que ça. Ce livre se résume aux combats, aux trahisons,
aux chasses à l’hommes/démons, en parties de jambes en l’aires ; autrement
dit ce livre reste dans le superficiel. L’autrice à tout misée sur des thèmes
qui fera vendre, sans jamais se dire que l’univers en lui-même aurait suffit et
c’est hyper dommages d’avoir noyé une telle intrigue, un tel univers sous des généralités
pareils.
En
ce qui concerne la densité des informations, c’est un problème que l’autrice
aurait pu régler d’elle-même en incorporant à son roman une sorte de liste de
style « lexical » pour regrouper les termes utilisés, les espèces démoniaques
ect.
Demonica souffre également de pas mal de longueurs,
c’est un roman d’action mais les détails et la complexité de l’univers écrase
littéralement l’avancer de l’histoire.
Les
rebondissements sont présents même si encore une fois, tous ce blabla est
beaucoup trop insistant pour s’en rendre compte.
Personnages :
Trop
de noms. C’est juste pas possible de suivre qui est qui, je reprends l’exemple
des espèces démoniaques : le lecteur ne peut que ce perdre avec tant
d’information !
L’histoire
de Tayla, le personnage féminin principale est la seule qui sort du lot. Son
passé est intéressant et tragique, mais la personnalité du personnage ne suit
pas ! J’en suis très déçus, c’est un personnage qui sait s’occuper d’elle-même,
seulement dans ce roman elle passe sont temps à se faire prendre en charge.
Donc on est clairement sur un personnage féministe fake, qui en plus de ça n’a
rien d’innovant et veut son « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant »
à elle.
Ah,
le personnage secondaire…. Est-ce qu’on est obligé d’en parler, vraiment ?
(Vous sentez ma lassitude de ce bouquin/ torchon ?) Bon, je vais quand
même vous faire un débrief vite fait, c’est un peu mon travail tout de même… Un
bon garçon dans le fond ce Eidolon (aka HellBoy, Wouah l’innovation dans ce
surnom est folle la encore… !), médecin, conscience professionnel, bourré
de tune mais il y a un hic ; il arrive à la fin de sa transformation et il
lui faut absolument une femelle pour l’avenir, il doit s’unir pour ne pas
devenir un monstre. PS : il a la
braguette facile. :)
Ses points faibles :
-La
plume de l’auteure
-Les scènes
érotiques : partout, tout le temps et en plus de ça mal écrites
-Trop
d’informations complexes à retenir
-Des
personnages décevants
-Beaucoup
trop de détails/ longueurs
-Couverture
plus que cheap
Ses points forts :
-L’univers créer
de toute pièce
-L’histoire du
personnages principal féminin
-L’intrigue, même
si elle est noyée sous tout le reste.
Cible :
Pour
les lecteurs souhaitant encore lire cette saga voici quelques conseils :
On s’arme d’un carnet pour pouvoir survivre dans cet univers dense et complexe
en informations, on garde sa patience pour les détails sans importances livrés
par paquet de paragraphes et surtout, on se retient de vomir pour les scènes « érotiques ».
Bonne chance à tous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire