
Auteure : Serena Giuiliano
Genre :
Autofiction/ Contemporain
1 ère parution : 2019
Nombres de
pages : 272 (édition Pocket)
Je résume :
Anna à
peur, de tout et tout le temps. Mais pire que ça, Anna vie très mal sa deuxième
grosses, elle décide donc de se faire accompagner psychologiquement par une
professionnelle. Séances après séances, elles réussissent toutes les deux à mettre
des noms et des mots sur les peurs qui l’assaille.
À
quel point l’enfance écrit-elle la vie d’adulte ?
« J’essaie
de me souvenir de l’insouciance, qu’elle goût a-t-elle ? »
Analyse & opinion :
Un
petit coup de cœur pour cette belle lecture qui a sût m’amuser, mais
également me toucher : une note de dix-sept.
Auteure &
Plume :
Une
autrice qui a une plume très particulière et bien à elle : Beaucoup d’humour qui cache pourtant de la
tristesse, de la peur et des crisses d’angoisses. Serena à le courage de partager
un bout de sa vie avec nous, lecteurs, grâce à ce roman qui n’est nul autre qu’une
autofiction.
L’histoire
avance sous forme de rendez-vous chez la psy, mêler à des flash back. Grâce aux
petits chapitres de trois ou quatre pages, on avance vite, l’histoire se
dévore.
Histoire &
Thèmes :
Serena
aborde une multitude de sujets, de problèmes auxquels elle s’est heurter mais
également de joie qu’elle a pu connaitre.
On
passe de la violence conjugale, au racisme, de l’exile à la maternité compliqué…
Mais aussi aux belles rencontres, aux conseils de grand-mère, aux réussites et
aux changements.
Ciao
Bella est une vie conté sans fioriture, l’humour pour seul arme et beaucoup de
travail sur soi-même pour aller mieux.
« J’ai pas envie d’écrire
un roman. Ils ne se rendent pas compte, eux, qu’écrire, que poser des mots, ça
pèse lourd. Qu’écrire, c’est graver, c’est faire exister, c’est ne plus jamais
pouvoir ignorer. »
Personnages :
Serena
se cache derrière Anna, son personnage principal, une femme attachante mais qu’on
à quand même envie de secouer ! Elle cache derrière sa perpétuelle ironie
des blessures qu’elle transporte depuis l’enfance, seulement à présent elle est
prête à s’en débarrasser ! C’est là qu’intervient le deuxième personnage « important »,
qui reste pourtant dans l’ombre. La psychanalyste Elisabeth, à la fois
rassurante, donneuse de réplique et à la fois amie discrète.
En
somme, ce sont des « personnages » (car ce livre reste une
autofiction, ne l’oublions pas), attachant, et on sent l’auteurs attachée à
chaque personnage et chaque personne réelle qui se cacher derrière ses noms.
« La
vie sans filtre est plus difficile à assumer. »
The End. :
La
fin de Ciao Bella est de celle qui donne le sourire bienveillant aux lèvres et
qui, en même temps, sert le cœur de quitter cette petite bulle d’amour…
C’est
en tout cas un premier titre qui donne envie de suivre cette autrice remplie de
promesses !
Ses points faibles :
-Des anecdotes
que j’ai trouvé un peu du « déjà vu », présentes un peu partout sur
le net
-Anna
donne furieusement envie de lui sortir les doigts du c*l :)
Ses points forts :
-Une plume unique,
qui a le goût de soleil, d’amour et d’Italie.
-Une autofiction
amusante mais également touchante
-Un titre qui
aborde multitudes de sujets sans tabou
-Une lecture
rapide grâce aux chapitres courts
-La couverture !
: Magnifique et très parlante
Cible :
Ciao
Bella est une autofiction légère, qui se lit (dévore) rapidement. Et qui surtout,
donne envie de voyager ! Et d’assumer qui ont ai, nos goûts, notre
personnalité mais aussi nos peurs.
J’ai
clairement tout donné, si avec ça vous n’avez pas envie de foncer le lire, c’est
seulement parce que vous n’aimez pas l’Italie n’est-ce pas ?!

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