Auteure :
Jennifer Brown
Genre :
Young-Adult (Drame/ School-life)
1 ère parution
(FR) : 2012
Nombres de
pages : 389
Je résume :
Un
bout de papier appelé « liste de la haine » va chambouler la vie du lycée
Gravin. Une tuerie de masse éclate, prenant de court toute cette petite population
d’élèves et de professeurs, mais n’ont-ils véritablement rien vu venir ?
Et plus cruciale encore, qui est le véritable fautif ? Les harceleurs qui ont
commencés à rendre la vie impossible à Nick et Valérie ? Valérie pour
avoir inscrit la première personne sur cette hate list ? Ou Nick pour
avoir prit tout cela un peu trop au sérieux ?
À vous de juger.
« Je
crois qu’à un moment on a pensé publier cette liste, histoire de montrer à tout
le monde à quel point certains étaient vaches. Rirait bien qui rirait le
dernier, surtout ces Cheerleaders qui m’appelaient Sœur Funèbre et ces crétins
d’athlètes qui bousculaient Nick dans les couloirs dès que personne ne les
surveillait. Ces « adolescents modèles » dont nul ne voulait croire
qu’ils étaient largement aussi malveillants que des adolescents dits « mauvais ». »
Analyse & opinion :
Un
livre souvent jugé comme un classique dans le Young Adult, que je me suis donc
pressée de lire. J’avoue être resté sur ma faim, une note de quinze tout
de même pour ce One-Shot.
Auteure &
Plume :
Une
plume avec laquelle j’ai eu du mal. Jennifer Brown à une écriture très fade,
typique des auteurs qui cherchent à aller à l’essentiel. Or, ce n’était pas le
cas dans Hate List. Beaucoup de longueurs et même des répétitions sont venus casser
le rythme de cette histoire.
C’est
un roman très organisé : l’autrice l’a découpée en quatre parties, afin de
bien identifier les changements à la fois sur le personnage principal et sur
l’avancée de l’histoire.
Histoire &
Thèmes :
Une
histoire malheureusement dans l’aire du temps, notamment en Amérique.
Dans
Hate List, on découvre le terrible évènement qui marque le 2 mai 2009 :
une tuerie de masse en plein lycée de Garvin. Un meurtrier c’est faufilé parmi
des adolescents, personne n’a rien vu venir malgré les sonnettes d’alarmes,
pourtant cet assassin c’était l’un de leur camarade.
On
comprend tout de suite que ce n’est pas une lecture très drôle, l’ambiance est
pesante, le lecteur se trouve au cœur du drame. Et pourtant, on a envie de
savoir, nos têtes sont remplies de question : Comme cela a-t-il pu se
produire ? Qu’est-ce que ça a changé pour les survivants ? Et puis, il
y a cette question, plus que tout autre :
comment le lycée peut changer un adolescent en meurtrier ? Il y a évidemment
une question d’éthique et de société qui se trouve à portée de main.
Une
romance également, puisque le personnage principal est la petite amie du
meurtrier, et surtout, c’est la personne à l’origine de cette « hate
list ». C’est donc une romance malheureuse dont Valérie doit faire le
deuil et surtout, des sentiments mal vus par la plus-part de son entourage, qui
ne parviennent pas à la comprendre.
Le
lecteur est également confronté à la dépression ainsi qu’à la résilience.
L’autrice dévoile à quel point ce genre d’évènement tragique peut marquer, même
si j’ai trouvé que ce point-là manquait quelque peu de constance. Puisque
Jennifer Brown c’est plus concentrée sur la résilience du personnage principal,
ne parlant que très peu de ce qu’on vécut les autres personnages en parallèle.
« Sauf
que ce matin, le lycée avait un parfum radicalement différent. Jamais il ne
retrouvera ce goût à la fois excitant et intimidant qu’il avait le jour de ma
première année. Jamais plus je ne l’associerais aux plus belles histoires d’amour
du monde, à l’idée d’euphorie, de rire, de travail bien fait : tous ses
fantasmes des ados quand ils imaginent leur futur lycée. »
Trame &
intrigue :
Beaucoup
de longueurs à mon goût, l’auteure en a « trop fait » avec le
personnage de Valérie. A tel point que son calvaire ne m’a pas touché, rendant
ma lecture assez longue.
J’ai
eu personnellement, du mal à rentrer dans l’histoire. La trame a finalement
réussi à m’intéresser qu’à partir de la partie deux du livre.
Une Hate List qui
à des allures de Death Note, un point intéressant mais que l’auteure à rendue
assez négatif. Faisant comprendre aux lecteurs que toute cette tuerie est dû à
ce bout de papier. Dommage de faire
croire aux adolescents qu’ils n’ont pas le droit d’en vouloir aux personnes qui
leurs font du mal et pour ainsi dire, vivre l’enfer.
Personnages :
Valérie,
une jeune adolescente qui vit très mal les disputes constantes de ses parents
est notre personnage principal. Elle se cherche encore, et semblait s’être
trouvait à l‘instant où elle rencontre l’homme qu’elle aime, Nick. Le noir
devient sa couleur et ce côté dark lui fait subir du harcèlement scolaire.
L’autre
personnage central est donc son petit ami, Nicholas, alias Nick. Celui-ci avait
changé et l’adolescente l’avait remarquée. Seulement, en parler avec lui était
une autre paire de manche : elle ne voulait pas que son couple ressemble à
celui de ses parents. On multiplie donc
des non-dits qui entraine une cause à effet lourde de sens et de conséquences.
Les
personnages secondaires sont très effacés, on s’attarde très peu sur eux. De ce
fait, ils restent très bateaux et leurs dialogues tombent dans du déjà vus.
The End. :
Une fin touchante,
il n’y a que ces dix dernières pages qui ont réussi à pleinement me percuter.
Ses points faibles :
-Mal
écrit
-Trop
de répétitions et de longueur
-Les
personnages secondaires sont trop effacés
-Un
personnage principale trop complexe et difficile à cerner
Ses points forts :
-Sujets
actuels (: harcèlement scolaire & tuerie de masse)
-Un livre qui fait
réfléchir
Cible :
Un
livre écrit pour des adolescents qui aime la lecture contemporaine et surtout,
qui ont l’habitude de lire (car il est assez conséquent en terme de pages). Même
si ce livre n’est pas joyeux, le récit de la tuerie n’est pas glaçante ni effrayante.
Il peut donc être lu à partir de quatorze ans.
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