Auteur :
Antonin Atger
Genre :
Jeunesse (Dystopie)
1 ère parution
(FR) : 2018
Nombres de
pages :544 (Pocket Jeunesse)
Je résume :
Entrez dans une société connectée en permanence à une réseau de
partage d’émotions. Où la technologie à
si bien prit le pas sur notre vie que ne pas être branché à ‘interfeel’ est
considérer comme inquiétant.
C’est dans cet réalité que va se rencontrer un jeune utilisateur d’interfeel
et une sans-réseau. Ils vont tout deux faire la découverte de révélations inquiétantes,
au point de faire vacillé toutes les certitudes qu’on les habitants de ce monde
nouveau.
Analyse & opinion :
Une
intrigue qui m’a instantanément interpelée, pourtant j’ai trouvé ma lecture
longue, heureusement la fin relève un peu le calme plat du reste de l’histoire…
Une note de quinze pour moi.
Auteur &
Plume :
Premier
roman pour Antonin Atger, une réussite puisque celui-ci se transforme en
premier tome de saga. Un jeune écrivain qui semble avoir de l’imagination et ça
on aime !
Seul
bémol : un livre jugé à partir de 12 ans, personnellement je ne le
recommanderais pas avant 14 ans. Pas à cause du langage ou des sujets délicats
mais une telle quantité de texte (plus de cinq cent pages rappelons-le !)
en découragerais les trois quarts au moins. De plus, Antonin Atger parle de
sujet qui pourrait ne pas les intéressés ou dont il ne comprendrait pas l’impact
du message.
« Après
ce moment étrange, curieusement, il se sentit plus léger, comme si ces quelques
larmes lui avaient fait perdre plusieurs kilos. »
Histoire &
Thèmes :
Interfeel
met en valeur deux gros sujets :
Les
émotions, comment les appréhender, les comprendre, les gérer, les apprivoisés
au mieux… C’est, je pense, à cause de ce sujet que le texte est jugé « à
partir de douze ans » chez PKJ. Car c’est pendant l’enfance,
prés-adolescence qu’on aborde les émotions. L’auteur met en valeur les émotions
négatifs comme positifs, et fait comprendre à ses lecteurs que nos émotions
font parties de notre liberté.
Le
second thème principal est, vous vous en serez doutez, les avancées
technologiques. L’auteur laisse planner le doute, sont-elles vraiment
bonnes ? Mauvaises ? Il n’y a pour le moment pas de réponse
officielle, juste des préférences notables. On voit également à travers ce
roman les effets qu’à la technologie sur des personnes qui ont grandi avec,
pour lesquels c’est « naturel ». L’auteur aborde également
l’additivité technologique, même si ce point aurait eu le mérite d’être un peu
plus poussé à mon goût.
Des
thèmes de fonds plus classiques sont utilisés, comme l’amitié avec toutes ses
nuances. Et de la romance, qui finit en triangle amoureux ce qui m’a plutôt
lassé, je l’avoue.
"Je me
sens très bien.
-Tu es sûr
? Avec ce qu'on a vécu...
-Je sais.
C'est peut-être égoïste mais... je suis avec toi, je fais ce qui me plaît...Le
monde peut bien s'écrouler, je n'ai pas peur."
Trame &
intrigue :
Pour
un roman jeunesse et surtout de la dystopie, c’est un roman très calme. Peu
d’action, il faut attendre la deuxième partie pour que ça bouge un peu, voir
même la troisième partie pour qu’on sente l’adrénaline enfin monter.
L’intrigue
d’Interfeel est vraiment très intéressante, ça sort du lot. Sans parler de la
phrase d’accroche « Et si le monde entier avait accès à vos
émotions ? » qui pique instantanément la curiosité.
Pourtant,
ce n’était pas l’histoire à laquelle je m’attendais lorsque j’ai découvert la
quatrième de couverture. Interfeel est beaucoup plus accès sur la réflexion que
son l’action. Les rebondissements sont présents, simplement pas aussi bien mis
en valeur que ceux à quoi on s’attend. De plus, j’ai trouvé qu’on aborde
beaucoup les problèmes de sociétés et de politique, ce qui est intéressant mais
à petite dose. Là, l’action perd de sa vitesse car elle est noyée sous les
réflexions des différents personnages.
Autre
point négatif à soulever : Antonin Atger explique trop rapidement à mon
goût ce fameux « réseau ». Il n’entre pas dans les détails alors que
c’est un mystère important qu’aimerait comprendre les lecteurs. C’est une
partie qui reste flou, bien sûr l’auteur explique les grandes lignes mais ce n’est
pas suffisant…
Personnages :
Nathan,
notre personnage principal est un ado lambda qui aime se réfugier dans des
émotions anonymes lorsqu’une émotions négative le submerge. Il passe du temps
avec une bande d’ami qu’il ne connait pas aussi bien qu’il le voudrait, puisqu’il
sait d’eux seulement ce qu’ils laissent transparaitre sur interfeel.
Un
personnage très travaillé, qui évolue au fil de l’histoire.
Les
personnages secondaires eux reste très flous. Ils ont tous un caractère et une
personnalité claires mais leurs histoires, leurs passés n’est pas assez
développés, chose que j’espère ne pas revoir dans les prochains tomes.
« Interfeel,
le réseau de partage des émotions, était devenu le sixième sens de
l’humanité. »
The End. :
Une
fin qui a le mérite d’être surprenante, et qui donne envie de lire la suite.
Cependant, l’auteur se repose bien trop sur cette fin qu’il sait ‘à la hauteur’
pour faire passer le reste de son histoire qui manque d’action.
Ses points faibles :
-Peu
d’action, beaucoup de blabla
-Une
lecture assez longue
-Des
personnages secondaires que l’auteur oubli vite…
-Pas
assez de développement sur les termes techniques propres à cette dystopie
-Le
triangle amoureux
Ses points forts :
-Une intrigue
intéressante
-Une fin
surprenante, qui donne envie de continuer la saga
-Un univers
« jamais vu »
-Un personnage
principal très travaillé
Cible :
Une lecture
abordable dés quatorze ans. Il est préférable de prendre son temps afin
d’assimiler toutes les informations (et que le lecteur ne soit pas gavé de
renseignements).
Parfait pour les
adolescents et jeunes adultes qui aimes la dystopie et le monde imaginaire.
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