dimanche 2 août 2020

Interfeel





Auteur : Antonin Atger
Genre : Jeunesse (Dystopie)
1 ère parution (FR) : 2018
Nombres de pages :544 (Pocket Jeunesse)








Je résume :

Entrez dans une société connectée en permanence à une réseau de partage d’émotions.  Où la technologie à si bien prit le pas sur notre vie que ne pas être branché à ‘interfeel’ est considérer comme inquiétant.
C’est dans cet réalité que va se rencontrer un jeune utilisateur d’interfeel et une sans-réseau. Ils vont tout deux faire la découverte de révélations inquiétantes, au point de faire vacillé toutes les certitudes qu’on les habitants de ce monde nouveau.  





Analyse & opinion :

Une intrigue qui m’a instantanément interpelée, pourtant j’ai trouvé ma lecture longue, heureusement la fin relève un peu le calme plat du reste de l’histoire… Une note de quinze pour moi.





Auteur & Plume :

Premier roman pour Antonin Atger, une réussite puisque celui-ci se transforme en premier tome de saga. Un jeune écrivain qui semble avoir de l’imagination et ça on aime !

Seul bémol : un livre jugé à partir de 12 ans, personnellement je ne le recommanderais pas avant 14 ans. Pas à cause du langage ou des sujets délicats mais une telle quantité de texte (plus de cinq cent pages rappelons-le !) en découragerais les trois quarts au moins. De plus, Antonin Atger parle de sujet qui pourrait ne pas les intéressés ou dont il ne comprendrait pas l’impact du message.


« Après ce moment étrange, curieusement, il se sentit plus léger, comme si ces quelques larmes lui avaient fait perdre plusieurs kilos. »







Histoire & Thèmes :

Interfeel met en valeur deux gros sujets :

Les émotions, comment les appréhender, les comprendre, les gérer, les apprivoisés au mieux… C’est, je pense, à cause de ce sujet que le texte est jugé « à partir de douze ans » chez PKJ. Car c’est pendant l’enfance, prés-adolescence qu’on aborde les émotions. L’auteur met en valeur les émotions négatifs comme positifs, et fait comprendre à ses lecteurs que nos émotions font parties de notre liberté.


Le second thème principal est, vous vous en serez doutez, les avancées technologiques. L’auteur laisse planner le doute, sont-elles vraiment bonnes ? Mauvaises ? Il n’y a pour le moment pas de réponse officielle, juste des préférences notables. On voit également à travers ce roman les effets qu’à la technologie sur des personnes qui ont grandi avec, pour lesquels c’est « naturel ». L’auteur aborde également l’additivité technologique, même si ce point aurait eu le mérite d’être un peu plus poussé à mon goût.

Des thèmes de fonds plus classiques sont utilisés, comme l’amitié avec toutes ses nuances. Et de la romance, qui finit en triangle amoureux ce qui m’a plutôt lassé, je l’avoue. 




"Je me sens très bien.
-Tu es sûr ? Avec ce qu'on a vécu...
-Je sais. C'est peut-être égoïste mais... je suis avec toi, je fais ce qui me plaît...Le monde peut bien s'écrouler, je n'ai pas peur."







Trame & intrigue :

Pour un roman jeunesse et surtout de la dystopie, c’est un roman très calme. Peu d’action, il faut attendre la deuxième partie pour que ça bouge un peu, voir même la troisième partie pour qu’on sente l’adrénaline enfin monter.

L’intrigue d’Interfeel est vraiment très intéressante, ça sort du lot. Sans parler de la phrase d’accroche « Et si le monde entier avait accès à vos émotions ? » qui pique instantanément la curiosité.
Pourtant, ce n’était pas l’histoire à laquelle je m’attendais lorsque j’ai découvert la quatrième de couverture. Interfeel est beaucoup plus accès sur la réflexion que son l’action. Les rebondissements sont présents, simplement pas aussi bien mis en valeur que ceux à quoi on s’attend. De plus, j’ai trouvé qu’on aborde beaucoup les problèmes de sociétés et de politique, ce qui est intéressant mais à petite dose. Là, l’action perd de sa vitesse car elle est noyée sous les réflexions des différents personnages.

Autre point négatif à soulever : Antonin Atger explique trop rapidement à mon goût ce fameux « réseau ». Il n’entre pas dans les détails alors que c’est un mystère important qu’aimerait comprendre les lecteurs. C’est une partie qui reste flou, bien sûr l’auteur explique les grandes lignes mais ce n’est pas suffisant…








Personnages :

Nathan, notre personnage principal est un ado lambda qui aime se réfugier dans des émotions anonymes lorsqu’une émotions négative le submerge. Il passe du temps avec une bande d’ami qu’il ne connait pas aussi bien qu’il le voudrait, puisqu’il sait d’eux seulement ce qu’ils laissent transparaitre sur interfeel.
Un personnage très travaillé, qui évolue au fil de l’histoire.


Les personnages secondaires eux reste très flous. Ils ont tous un caractère et une personnalité claires mais leurs histoires, leurs passés n’est pas assez développés, chose que j’espère ne pas revoir dans les prochains tomes.



« Interfeel, le réseau de partage des émotions, était devenu le sixième sens de l’humanité. »










 The End. :

Une fin qui a le mérite d’être surprenante, et qui donne envie de lire la suite. Cependant, l’auteur se repose bien trop sur cette fin qu’il sait ‘à la hauteur’ pour faire passer le reste de son histoire qui manque d’action.






Ses points faibles :

-Peu d’action, beaucoup de blabla
-Une lecture assez longue 
-Des personnages secondaires que l’auteur oubli vite…
-Pas assez de développement sur les termes techniques propres à cette dystopie
-Le triangle amoureux


Ses points forts :

-Une intrigue intéressante
-Une fin surprenante, qui donne envie de continuer la saga
-Un univers « jamais vu »
-Un personnage principal très travaillé





Cible :

Une lecture abordable dés quatorze ans. Il est préférable de prendre son temps afin d’assimiler toutes les informations (et que le lecteur ne soit pas gavé de renseignements).
Parfait pour les adolescents et jeunes adultes qui aimes la dystopie et le monde imaginaire.


Image de aesthetic, internet, and love




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