mercredi 6 juillet 2022

Wranglestone

 

 

Auteur : Darren Charlton

Genre : Young-Adult (romance LGBT/ dystopie)

1 ère parution (FR) : 2022

Nombres de pages : 331

 

 

Je résume :


Le monde tel qu’on l’à connu n’existe plus. Pour cause, les zombies l’on ravagés depuis quinze ans. Et Peter ne trouve pas sa place dans cette communauté de survivants. Mais il n’a plus le choix, il doit surmonter ses peurs et sa maladresse, pour le bien de cette fameuse communauté qui lui impose l’ultimatum suivant : S’endurcir et trouver un rôle à jouer où ne plus traîner dans leurs pattes. Epaulé par son père qui se fait du souci pour lui depuis toujours et de Cooper, ce voisin qu’il admire tant de loin, Peter enchainera les épreuves et les remises en questions.

 

 

« Ils prendrons tout ce qu’il y a en toi pace qu’eux-mêmes non plus rien. Ce sont des coquilles vides. Tous, sans exception. Si tu comprends ça, tu pourras peut-être rester en vie. »

 

 

Analyse & opinion :

 

J’ai tout de suite été emballé par l’intrigue que m’avait présenté ma représentante. « Un Broback Moutain version zombies » Il ne m’en fallait pas plus, je l’avoue. Et tant mieux, parce que cette lecture fut un joli coup de cœur et une note de dix-sept.

 

 

 

Auteur & Plume :


Premier livre pour Darren Charlton. Ça se ressent à certain moment mais rien de dramatique. Quelques incohérences dans son univers apocalyptique même si tout de même, il arrive à sortir du lot en présentant des « nouveautés » dans l’univers des morts vivants. Il réussit bien mieux sa romance, ce qui fait oublier le reste.

 


Histoire & Thèmes :


Un bémol que l’on pourrait trouver à cette histoire, c’est que l’auteur ne s’est pas éternisé sur le passé. On se retrouve avec peu d’information sur comment l’épidémie de rodeur est apparue. Autant Darren Charlton amène sa pierre à l’édifice dans l’univers des zombies en les modifiants à son goût, autant il ne répond pas à toutes les attentes de ses lecteurs.

 

Effectivement, l’auteur a décidé de réduire la frontière entre vivants et morts-vivants. Et si le monstre n’était pas forcément celui que l’on perçoit comme tel ? L’écrivain remet donc en question l’humanité dans son texte, à vous d’y voir ce dont vous avez envie.

 

Et si nous parlions plutôt de cette belle relation entre Peter et Cooper ?!

La pureté de cette romance détonne clairement avec l’atmosphère apocalyptique. Un amour naissant au milieu d’une horde de zombies, qui aurait cru que ça pourrait en faire rêver plus d’un(e) ? Pour une fois, pas d’homophobie, c’est une relation qui se déroule aussi naturellement que possible. Et ça fait du bien !

 

« Avec le temps, on comprend que c’est de l’amour parce que le cœur arrête de chercher.
-De chercher quoi ?
-Quelqu’un d’autre. »

 


Personnages : 

Notre personnage principal est un peu le garçon sensible et peu débrouillard couvé par son père, qui s’inquiète constamment pour lui. Peter se sens à part dans cette communauté où chacun à trouvé sa place et se rend utile au quotidien. Alors que lui semble faire bêtises sur bêtises qui pourraient s’avérer dramatique et coûter la vie à de nombreux survivants. Il va devoir prouver son utilité et son intégration durant une épreuve qui finalement, l’aidera à se rapprocher de son amour secret : Cooper.

 

Cooper est lui, à l’opposé de son voisin Peter. Débrouillard, la communauté compte sur lui pour tout type de travaux manuels ou en rapport avec les revenants. Il semble n’avoir peur de rien. Il n’en est pas moins un romantique dans l’âme…

Un binôme qui rendra votre cœur chamallow et qui se tirera tous les deux vers le haut tout le long de cette histoire.


En ce qui concerne les personnages secondaires, le seul mot d’ordre est qu’il faut se méfier de chaque membre, Peter l’apprendra à regret.

 


« Comment on sait si on plait à quelqu’un ? Demanda Peter au bout d’un moment.
-Oh, il y a un tas de moyens, Pete. Par exemple, la personne peut faire semblant de couper du bois comme un empoté au bord de l’eau, avec des gros cœurs roses qui sortent du caleçon. »

 

 

Ses points faibles :

-Un univers zombie qui manque de développement

 

Ses points forts :

-Une belle romance toute mignonne

-Une remise en question de la société

 

 

Cible :

 

Pour tous les fans de Broack Moutain et de Walking Dead, assurément  :)

Attention aux passionnés d’univers apocalyptique et/ ou de morts vivants. Cela reste un roman young adult et non de la SF pure et dure, vous n’y trouverez pas votre compte.

 

 

Fiche Livraddict

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mercredi 28 juillet 2021

Faire chavirer les Icebergs

 




Auteure : Aurore Gomez
Genre : Young-Adult (Romance/ LGBT)
1 ère parution (FR) : 2021
Nombres de pages : 320

 

 

 

 

Je résume :

 

Aurèle rêve d’une histoire d’amour qui lui semble impossible, pourtant, son coup de cœur est sans appel. Ses sentiments naissants lui donnent enfin le courage d’être lui-même.

Une histoire remplie d’espoir et de bienveillance, qui risque de vous faire sourire 😊.

 

« Couché dans mon lit, j'ai pensé qu'il n'était pas loin. Juste derrière le mur. J'ai pensé que si je faisais abstraction de cette frontière physique, c'était comme si lui et moi, nous dormions ensemble. »

 

 

 

Analyse & opinion :

 

Un petit coup de cœur pour ce titre young-adult feel-good. Une note de dix-sept pour moi, et j’ai espoir que ce titre se fasse connaître !

 

 

Auteure & Plume :

 

Troisième roman pour notre autrice française, qui enchaine les livres depuis 2018. Elle s’est spécialisée dans les romans adolescents, et elle fait ça très bien. Aurore Gomez est une jeune écrivaine à suivre. Un roman plein de douceur qui réconforte les cœurs avec aisance.

 

Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est le partage de culture dont l’auteure fait preuve. Elle met en avant d’autre œuvre tel que le livre Aristote et Dante, le secret de l’univers écrit par Benjamin Alire Saenz qui, d’ailleurs, est également un coup de cœur pour moi et que je vous recommande grandement. Elle parle manga, notamment avec The Promised Neverland, une œuvre dans l’air du temps que je vous recommande tout autant. De plus, elle prend soin de glisser à chaque chapitre une musique d’ambiance que le lecteur peut découvrir s’il le souhaite.

 

 

 

Histoire & Thèmes :

Alors que notre personnage principal part pour un stage pour son plus grand plaisir loin de sa mère envahissante, il tombe sous le charme d’un parfait inconnu à l’aéroport. L’image de cet inconnu tourne en boucle dans sa tête, sans qu’il puisse se l’expliquer. Et puis, finalement, il comprend qu’il va être amené à revoir cet « inconnu » puisque c’est le frère de son maître de stage chez qui il loge…

En somme, l’histoire d’un premier amour d’adolescent, doux, adorable qui vous apportera des crampes aux joues a force de sourire.

 

Evidemment, lorsque l’on parle de romance LGBT, le thème de l’homophobie n’est jamais loin. Ce roman n’échappe pas à la règle, et met en avant plusieurs types d’harcèlement…. Mais il y a aussi du positif, avec de l’acceptation la où on ne l’attend pas spécialement 😊

 

Une lecture légère, bourré de référence et d’humour, qui vous fera passez un agréable moment en Islande.

 

 

Personnages : 

Aurèle, notre personnage principal est adorable. Il a le gout du travail bien fait, et partir en stage pour cinq semaines est pour lui une aubaine. Ce changement d’air dans les Fjord le fait changer, ou plutôt : évoluer. Là-bas, il apprend à lâcher prise, tester de nouvelles choses et petit à petit, être lui-même sans avoir peur.

 

Et puis, il y a Louisa, une fille qu’il va rencontrer à l’aéroport, et qui va très vite devenir son amie (elle ne lui a pas laissé le choix de toute façon !). On va donc suivre parallèlement les histoires d’amour de cette ado un peu folle, qui ne devient timide qu’en la présence de son amour à sens unique.

 

Les personnages secondaires sont quant à eux presque autant attachants. C’est un plaisir de reprendre à chaque fois le livre pour continuer sa lecture, et retrouver les personnages authentiques de ce roman.

 

 

Ses points faibles :

-Manque un petit peu d’action à mon goût
-Trame classique du 1er amour LGBT

 

Ses points forts :

-Beaucoup de douceur et de bienveillance
-De beaux personnages
-Les références que glisse l’autrice dans son texte

 

 

Cible :


Parfait pour les lecteurs/lectrices qui aiment ou on besoin d’une lecture un peu feel good, légère et sans prise de tête. Ou pour se redonner espoir en l’amour 😉.

 

 



samedi 24 juillet 2021

Celle dont j'ai toujours rêvé

 




Auteure : Meredith Russo
Genre : Young Adult (Drame/ LGBT)
1 ère parution (FR) : 2017
Nombres de pages : 305

 

 

 

 

Je résume :


Emprisonnée dans un corps de garçon, Amanda subit enfin la transformation qu’elle souhaitait tant. Pour ce nouveau départ, elle part rejoindre son père, nouvelle maison, nouveau lycée, nouveaux… amis ?  Et alors que l’amour commence à pointer le bout de son nez, elle essaye de ne pas prendre peur.

 

 

Analyse & opinion :


Un roman young adult très connu dans la société LGBT, qui manquait un peu de profondeur mais une belle lecture tout de même : une note de quinze.

 

 

 

Auteure & Plume :


Si l’histoire d’Amanda est si touchante, c’est surement parce que l’autrice c’est inspiré (de près ou de loin) de sa propre vie, puisqu’elle aussi fait partie de la communauté trans. Meredith connait donc son sujet, sait de quoi elle parle et s’en est d’autant plus intéressant car à travers cette lecture, vous apprendrez. Si vous vous posez des questions, sur votre propre identité, ou comment vous comportez face à une personne trans afin de ne pas la blessée, c’est le livre qui vous faut.

 

Bien que ma lecture fût autant touchante qu’intéressante, elle fût également longue. Trop de répétitions ou de passages descriptifs à mon goût.

 

 


Histoire & Thèmes :


Grâce à ce livre, les lecteurs et lectrices peuvent avoir une vision claire et intimiste d’un enfant nait dans le mauvais corps. Les flash-backs d’Amanda sont très touchants, on ressent la douleur, et l’espoir.

 

Mais c’est aussi une source d’information non négligeable pour « éduquer » la société face à un personne trans. Il y a des questions à ne pas poser (sur le dead name, sur la chirurgie, sur les organes sexuelles…) et par ce livre, on arrive à mieux comprendre pourquoi. Même si c’est malheureusement c’est souvent les questions préférées des cisgenres…

 

Dans ce roman on parle énormément de sujets sensibles, entre autres celui du viol. Il aurait été intéressant d’approfondir ce point, j’ai trouvé qu’il a été traité à la va vite alors que c’est quelque chose qui touche beaucoup, beaucoup trop de femmes.

 

 

« Tout le monde à un passé. Ça ne t’empêche pas d’avoir un avenir. »

 

 


Personnages :

 

Amanda, notre personnage principal est très attachante. Comme je l’ai dit plus haut, les flash-backs de sont enfance sont touchants. Et même si la Amanda du présent est encore trop naïve, on lui pardonne après tous ce qu’elle à vécue…

 

Le reste des personnages secondaires sont dans le stéréotype des lycéens américains, l’autrice aurait pu aller plus loin dans le travail de ces personnages, afin d’apporter un peu plus de profondeur à son roman, qui en manquait quelque peu…

 

 

Ses points faibles :

-Manque de profondeur
-Des longueurs
-Les personnages secondaires trop cliché

 

Ses points forts :

-L’auteure sait toucher son public
-Le thème de la transidentité (pas assez présent)
-L’autrice parle avec justesse et nous permet de mieux comprendre
 

 Cible :

 

Destiné aux personnes qui aiment le school-life américain, les nouveaux départs, les romances. Pour les lecteurs et lectrices qui se cherchent, ou qu’ils souhaitent mieux comprendre la communauté trans.

 




lundi 14 juin 2021

Everless T1

 



Auteure : Sara Holland
Genre : Young-Adult (Dystopie)
1 ère parution (FR) : 2019
Nombres de pages : 445 (édition Bayard)

 

 

 

 

Je résume :

 

Et si le sang devenait une monnaie d’échange plus prisée encore que l’or ? Plongez dans un univers digne d’un conte de fées à l’ambiance à la fois sombre et…royale.

 

« C’est dans ce palais construit au cœur de la forêt que l’Envoûteuse, enfermée dans un cachot exigu et seulement munie d’instruments rudimentaires, parvient à lier le sang au temps, et que l’Alchimiste réussit à lier le sang au fer, afin que le seigneur puisse voler du temps à ses sujets et s’approvisionner pour accroitre sa longévité. »

 

 

 

Analyse & opinion :

 

Un somme une bonne lecture, pas forcément très innovante mais une histoire qui reste tout de même intéressante : une note de seize.

 

 

 

Auteure & Plume :

 

Everless est le premier livre traduit de Sara Holland, elle détient une écriture jeune mais surtout, très descriptif. Personnellement j’ai trouvé que ce détail ralentissait l’élan de l’histoire, mais je sais que certain et certaine aiment les descriptions.

 

 

 

Histoire & Thèmes :

 

Une histoire qui m’a très vite fait penser au filme Time Out, que j’avais d’ailleurs adoré. On retrouve ce stress permanent où le temps est compté, quand d’autre son immortels (ou presque), certain son au bord de la mort à force d’être endetté. C’est le cas du père de Julie. Mais à présent, elle est assez grande pour pouvoir donner elle-même son sang, et ne plus se contenter de regarder son géniteur mourir à petit feu.

 

Et alors qu’elle se rend en ville donner sa monnaie d’échange (son sang contre de l’argent), elle remarque que le royaume recrute toute sorte de domestique. Le roman commence ainsi pleinement, et l’univers dystopique prend des allures de conte de fée. Et qui dit conte de fée, dit bien souvent histoire d’amour. Everless ne déroge pas à la règle et une histoire d’amour interdite se fond dans le décor.

 

 

 

Trame & intrigue :

 

Everless est une duologie (une saga en deux tomes) ce qui est pas mal pour les petits budgets ! Et pour les lecteurs qui n’apprécies que moyennement les longues sagas.

 

L’histoire est assez longue à démarrer, les descriptions sont nombreuses ce qui casse le rythme de lecture. Et même si les rebondissements ne sont pas forcément très recherchés, ça fait le taf ! Une fois l’intrigue lancé, on ne s’arrête plus.  Et si ce premier tome est très introductif, la fin rattrape le roman, et donne envie de lire le deuxième et dernier tome.

 

 


Personnages :

 

Julie est notre personnage principal. Et croyez-moi, vous allez avoir envie de la tarter… De nature très innocente et naïve, on aimerait secouer cette demoiselle ! Mais elle est aussi attachante, et on aimerait pouvoir l’aider…

 

Le reste des personnages sont à mes yeux très clichés, pas assez travaillés.

 

 

 


Ses points faibles :

-Des personnages qui manquent de profondeurs
-Une histoire longue à démarrer
-Trop de descriptions

 

 

Ses points forts :

-Beaucoup de mystères
-Une histoire sous forme de duologie
-Un univers complet et intéressant

 


Cible :

Everless est parfait pour ceux qui aiment les histoires d’amour dans un univers fantastique. Pour ceux qui aiment les contes de fées et les Disney mais aussi les histoires « royales ».  

 

 



samedi 17 avril 2021

Qui meurt ?

 

Auteure : Karen McManus
Genre : Young-Adult (Thriller/ School life) 
1 ère parution (FR) : Avril 2021 
 Nombres de pages : 450

 


 

Je résume :

 

Le lycée Bayview… Vous connaissez ? Non, alors bienvenus dans un lycée enclin aux ragots et à la malveillance omniprésente. Bayview est connu pour ces étudiants toujours plus attirés par le côté sombre, friand de la moindre rumeur, ils sont clairement sur la sellette, car au moindre dérapage, c’est interdiction formelle des téléphones et surveillance rapprochée.

Alors, quand un jeu d’action ou vérité est lancé… Tout le monde le garde secret, bien trop content d’avoir un peu de distraction. À leurs risques et périls…

 

 

 

Analyse & opinion :

 

Une bonne lecture, même si le côté américain était un peu trop prononcé à mon goût. Une note de seize pour ma part !

 

 

Auteure & Plume :

 

McManus est une jeune autrice qui semble avoir trouvée sa voie : le thriller Young Adult. Puisqu’après son tout premier roman : Qui ment ? , elle revient avec une « suite » ou plutôt un thriller qui reprend plus ou moins les mêmes personnages.

L’ambiance est très américaine, mais si vous aimez les séries et les films américains, alors ça ne peut que vous plaire.

 

 

 

 

Histoire & Thèmes :

 

« Qui meurt ?» serait la suite de « Qui ment ? », personnellement je n’ai pas lu le livre précèdent de l’auteur et pourtant, j’ai tout compris l’histoire et les flash-backs ne m’ont pas dérangé, au contraire. Qui Meurt peut donc se lire indépendamment du 1er thriller de l’auteure, sans souci !

 

 

C’est un thriller « adolescent » où le mystère plane autant que les tensions. Bayview est un lycée à problème. L’ambiance y est malsaine, les étudiants sont beaucoup trop centrés sur eux-mêmes pour que cela ne les atteignent. Pire encore, les réseaux sociaux sont devenus leurs terrains de jeux, loin d’être lassés par les rumeurs les plus folles.

Un livre addictif, notamment grâce à ce jeu d’action ou vérité imposé, où les lecteurs sont les miroirs des lycéens de Bayview : d’une certaine façon, voyeurs d’un jeu qui va pourtant mal tourner.

 

Et puis, mine de rien, plus on avance dans la lecture, plus la romance se fait une place parmi les thèmes du livre. Surement essentiel pour alléger ce roman remplit de tension, mais peut être trop prévisible à mes yeux pour avoir une véritable crédibilité.

 

 

 

Trame & intrigue :

 

Un livre en deux parties, avant et après la mort d’un étudiant de ce lycée « maudit ».  Et pour être honnête avec vous, il faut attendre la mise en place de ce fameux action ou vérité pour que l’on ne puisse plus lâcher cette histoire.

 

Le seul bémol que j’ai à souligner ici, c’est celui du jeu justement, qui n’est pas assez présent dans le roman. Il apparait sur quelques centaines de pages seulement, alors que c’était pourtant ce détail bien précis qui rythmait le livre. L’autrice nous met en avant ce « jeu des rumeurs » sur la quatrième de couverture, et pourtant ça retombe comme un soufflet. Ce n’était pas à la hauteur de mes attentes, McManus s’en est débarrassée un peu trop vite et trop facilement à mon gout.

 

 

 

Personnages :

 

Des personnages attachants, qu’y ont évidemment tous leurs problèmes personnels. Lesdits problèmes ne se ressemblent pas et l’autrice tape dans des sujets tabou et actuels, ce qui les rends intéressants. Que ce soi la maladie, une relation à distance, des remises en question ect, chaque lecteur peut y trouver son compte !

 

Qui meurt est un roman à trois voix, deux filles et un garçon : Maeve, Phoebe et Knox. Avant ce jeu, Maeve et Knox étaient meilleurs amis. Avant ce jeu, Phoebe était seule. Trois lycéens victimes de vérités révélées contre leur gré, qui pourtant réussiront à ressortir plus fort de ce jeu.

 

 

 

 The End. :

 

Un livre qui saura vous surprendre jusqu’à la fin, même si vous pensez avoir trouver le coupable. L’auteure a un coup d’avance.

 

 


Ses points faibles :

-Des romances trop prévisibles
-Un jeu pas assez présent

 

Ses points forts :

-Une fin surprenante
-Des personnages principales attachants
-Des sujets actuels et tabou abordés

 


Adaptation :

 

Les deux thrillers de Karen McManus, Qui ment ? et Qui meurt ? vont être très prochainement adaptés, et même si les dates ne sont pas encore communiquées, j’ai personnellement hâte de les visionner !

 


 

Cible :

 

Un livre fait pour les lecteurs et lectrices qui aiment les gros livres (450 pages) ! Mais aussi pour ceux et celles qui apprécie la vie à l’américaine, qui est très présent dans les écrits de Karen McManus.

 


 

 

Wranglestone

    Auteur  : Darren Charlton Genre  : Young-Adult (romance LGBT/ dystopie) 1 ère parution (FR) : 2022 Nombres de pages  : 331     ...